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Ilarion - I miss him/her

Ilarion Vermey
Ilarion Vermey
Messages : 2
Date d'inscription : 08/02/2019
Ven 8 Fév - 14:58

Ilarion Vermey
VERMEY
Ilarion
25 ans
Neutre
Sorcier, professeur de défense contre les forces du mal
Baguette : Chêne rouge – Plume d'Oiseau Tonnerre – 31,4 cm – Plutôt rigide  
Patronus : Cerf
Familier : Iu, un petit Niffleur noir avec une tache blanche autour de l'oeil
Épouvantard : Deux lettres pour Poudlard, l'une se désagrège devant Ilarion
Avatar : Merlin – Fate Grand Order
Description
Pour bientôt promis o/
Histoire
Ischiopagus

Ça ne vous dit rien ?

Selon Wikipédia, un site encyclopédique pour moldu, il s’agit « d’un phénomène rarissime de malformation humaine. Il se produit lorsque deux fœtus jumeaux s'entremêlent, l'un d'eux cessant son développement. L'autre fœtus « absorbe » alors les membres et organes du jumeau dit parasite, l'autre étant parfois qualifié, dans le langage populaire, de « jumeau cannibale » ».

Très apetissant n’est-ce pas.

Mais alors pourquoi je vous parle de ça ? Parce que le protagoniste de notre histoire du jour est directement concerné par ce syndrome. Si on devait reprendre la définition offerte par ce site internet de qualité, on pourrait définir le petit Ilarion comme le jumeau cannibale. Oui oui, il a bien absorbé son frère jumeau pendant la grossesse de sa mère. Mais pas tout à fait de la même manière que dans le cas décrit plus haut.

Car oui, naitre de parents sorciers peut avoir quelques conséquences un peu différentes dans le cadre de ce phénomène.

Je vous rassure tout de suite. Le frère jumeau d’Ilarion, Uriel, est toujours en vie. Il ne l’a pas absorbé intégralement. Donc pas de panique, il n’a pas plusieurs organes identiques dans le corps ni 4 bras dont un greffé sur la tête. De l’extérieur, cet enfant a l’air parfaitement normal. Mais en y regardant de plus près, cette grossesse est loin d’être anodine. Pendant le développement des deux fœtus, Ilarion, encore inconscient de ce qu’il faisait, a absorbé toute la magie présente naturellement dans l’organisme de son frère jumeau.

Résultat, Uriel est né cracmol, tandis qu’Ilarion a développé des dons exceptionnels dans le monde magique.

Pendant les toutes premières années de sa vie, aucun changement particulier n’a été signalé. Il s’agissait d’un bébé joyeux, toujours un sourire aux lèvres et son rire cristallin avait la faculté d’absorber toute la communauté magique (au sens figuré bien sûr cette fois). Evidemment, ses parents avaient eu un peu de mal à réaliser ce qu’il se déroulait. Tous les deux sorciers depuis plusieurs générations avant eux, ils ne s’attendaient pas du tout à avoir un enfant cracmol, et encore moins dans des conditions si particulières. Mais rapidement, ils se sont faits à l’idée et ont élevé leurs enfants de la même façon, sans la moindre différence.

Seulement, leurs réels sentiments n’allaient pas pouvoir rester secret bien longtemps.

Vers l’âge de 5 ans, la vie du petit Ilarion changea du tout au tout. D’un enfant joyeux, il est passé à un enfant craintif, apeuré par tout ce qui l’entourait, renfermé sur lui-même et extrêmement traumatisé.

Mais pourquoi me direz-vous ? Pourquoi d’un seul coup, cet enfant a perdu son sourire ?

Eh bien parce qu’absorber la magie de son frère jumeau n’a pas été sans conséquence sur lui.

A ses dépends, l’enfant a développé un don de pathokinésis. Si cette fois-ci je cite un autre site internet (le seul qui en parle est un dérivé de wikipédia sur une série du nom de « Twilight », un roman de fantaisie avec des vampires, c’est curieux pourtant je ne savais pas que les vampires pouvaient être affublés de ce genre de don, enfin bon qu’importe), la pathokinesis est la faculté de sentir les émotions des gens autour de soit et de les manipuler. En somme, un don très pratique quand on sait l’utiliser.

Mais dans le cas du pauvre Ilarion, encore trop jeune, ce nouveau pouvoir a été synonyme de destruction.

Incapable de contrôler tout ce qu’il ressentait, il passait ses journées recroquevillé dans un coin de sa chambre, luttant désespérément contre sa tête en voulant repousser les sentiments qui l’assaillaient. Le moindre changement d’humeur de sa famille ainsi que des gens passant à côté de lui, il le ressentait dans son corps comme amplifié, sans avoir le moindre contrôle là-dessus, étant incapable de se servir de la deuxième face de son pouvoir. Complètement renfermé sur lui-même, Ilarion s’est très vite isolé des autres, particulièrement des enfants, l’éloignant définitivement de son frère jumeau, là où un fossé avait déjà commencé à se creuser par leur différence de statut.

Parce qu’en plus de lutter contre les sentiments des autres, il devait faire face au sien. Car en grandissant, une culpabilité plus grande encore que ce qu’il pouvait ressentir par l’influence des autres s’est mise à peser sur lui, accentuée par la certaine gêne que ses parents ressentaient vis-à-vis d’Uriel. Il se sentait coupable. Coupable d’avoir détruit la vie de sorciers de son frère. Jamais Uriel n’a dit explicitement qu’il lui en voulait. Jamais il n’a exprimé le souhait de vouloir être un sorcier comme le reste de la famille. Mais pourtant Ilarion le sentait, là, tout au fond de lui, cette enclume dans son cœur qui l’empêchait de regarder son frère en face. Bientôt, celui-ci disparu dans les écoles pour moldus, là où lui devait attendre ses 10 ans pour entamer sa scolarité dans le monde magique.

Les quelques années le séparant de cette nouvelle vie n’ont pas été fabuleuses loin de là, et même si les crises de panique dues à son don incontrôlable se faisaient moins fréquentes, il n’en restait pas moins qu’Ilarion était un garçon troublé, fragile, remettant en question son avenir au sein de Poudlard, la prestigieuse académie pour sorcier d’Angleterre.

Mais ses dix ans sont bien arrivés, et ce n’est pas sans appréhension que les parents du jeune garçon l’ont laissé rejoindre les siens dans l’école de magie. Le premier soir, Ilarion cru définitivement mourir sous la charge émotionnelle que ses camarades lui imposaient de manière involontaire. Enfermé dans la volière, auprès des hiboux qui à son plus grand bonheur ne lui transmettaient pas leurs émotions, il a fallu attendre le diner et la répartition dans les différentes maisons pour que l’on se rende compte de son absence. Un des professeurs a fini par le trouver pour le ramener non sans se permettre de lui glisser un conseil qui, ce professeur ne le savait pas encore, changera toute la vie d’Ilarion.

En arrivant dans la grande salle, tous les regards se sont immédiatement braqués sur lui. Et alors il comprit. Pour lutter contre son don, il devait le prendre à contrepied. En d’autres termes, il doit maitriser les sentiments des autres pour mieux les contrôler, les anticiper et les dominer. Par sa simple présence dans cette longue allée vide, Ilarion parvenait à canaliser toute une foule sur lui, simplifiant grandement les émotions qui le submergent. Alors, quand le Choixpeau annonça qu’il était envoyé chez les Serpentards, il hurla « Merci monsieur le Chapeau qui parle ! » faisant rire toute la foule.

Il venait de gagner un combat, et pas le dernier.

Comme transformé, le jeune garçon changea complètement. De quelqu’un de très renfermé, il est passé à quelqu’un de très excentrique, sans cesse à se montrer partout où il passait. Sa longue chevelure blanche et ses accessoires uniques ne le faisant pas passer inaperçus, il n’a pas eu beaucoup d’effort à faire pour fédérer sans difficulté une foule autour de lui, lui permettant d’assoir sa domination sur les sentiments des autres. Très brillant, le jeune garçon montrait des résultats excellents dans toutes les matières, particulièrement en défense contre les forces du mal, mais avait beaucoup plus de mal pour le vol sur balais. De toute façon, le Qwidditch ne l’a jamais vraiment intéressé.

Ilarion a grandi, et a franchi les portes de la troisième année. Toujours aussi fier et excentrique, sa réputation n’était plus à refaire. Mais un magnifique exercice allait venir l’entacher pendant quelques temps. L’épouvantard. Bien sûr, tout le monde le redoute. Les plus grandes peurs sont révélées aux yeux des autres. Psychologiquement c’est dur. Mais le garçon ne redoutait pas ça. Il n’avait peur de rien. C’est ainsi qu’il résonnait avec fierté. Rien ne pourra prendre une forme suffisamment effrayante pour lui faire réellement peur. Il se croyait plus fort que ça.

Mais, il aurait dû être le premier à le savoir, les sentiments sont plus forts que tout.

Lorsque vint enfin son tour, il se produit une chose à laquelle l’anneau ne s’attendait pas…oups mauvais texte je recommence. Il se produit donc une chose à laquelle Ilarion ne s’attendait pas. L’épouvantard disparut totalement de la pièce. A la place, seules deux lettres pour Poudlard reprirent vies. Après quelques secondes d’incompréhension, voir l’une d’elle se désagréger en cendres fut comme un électrochoc pour le sorcier. Ses bras croisés contre son corps trahissaient toute la souffrance qu’il ressentait et qu’il ressent toujours. C’est évidemment la culpabilité. Mais c’est aussi toutes les émotions des gens autour de lui qui lui sautent à la gorge, comme il ne les avait pas ressentis depuis très longtemps. Dans un cri de souffrance, il avait supplié de renvoyer l’Epouvantard, mettant fin à son calvaire.

Evidemment, cet incident a donné lieu à bon nombre de rumeurs. Mais Ilarion n’avait que faire de ça. Il ne s’inquiétait pas. Dans peu de temps, tout le monde aurait oublié cet épisode, lui donnant de nouveau son statut de leader né. Mais, à sa grande surprise, quelqu’un s’est inquiété pour lui. Une jeune fille, absolument magnifique mais plutôt discrète, s’est approchée de lui. Bien sûr que le blanc l’avait déjà vu. Impossible de passer à côté de sa beauté surnaturelle qu’il soupçonnait déjà comme étant les restes d’une ascendance vélane. Andromède, c’est son prénom. Cette fille qui n’avait jusque là jamais cherché à lui parler, venait de faire le premier pas.

Un premier pas qui changera de nouveau sa vie.

Très vite, une très forte amitié s’est créée entre les deux sorciers, animée par cette rivalité si particulière qui leur a valu une drôle de réputation dans l’école. D’abord désireux de se mettre à l’épreuve, ils se sont tous les deux inscrits dans le club de duel de l’école, créant des étincelles entre eux mais révélant aussi leurs extraordinaires capacités dans le domaine. En cinquième année, ils sont tout deux devenus préfets respectifs de leurs maisons. Un immense honneur que les deux adolescents ont fêté en passant des vacances ensemble, chez Ilarion.

Se fut l’occasion de se rapprocher encore un peu plus, de se voir ailleurs que dans cette grande école de magie, et surtout de montrer un petit fragment de son monde à son frère jumeau. Andromède sait le secret qui les unis et à tout fait pour reboucher ce faussé entre eux. Bien qu’amical, il n’en reste pas moins que les deux frères ne sont pas proches, au plus grand malheur du blanc qui aime de tout son cœur Uriel. Il n’a d’ailleurs pas pu lui cacher ses véritables sentiments à propos de l’adolescente.

La fixant sous le doux soleil de Londres, Ilarion réalisait à quel point il était tombé éperdument amoureux d’elle.

Mais cette si belle amitié entre les deux jeunes était trop belle justement pour être brisée. Le jeune homme avait peur. Peur qu’en révélant ses véritables sentiments, ce qu’il avait réussi à construire avec Andromède disparaisse à tout jamais. Et si cela voulait dire refouler ses propres sentiments pour ne pas la perdre, il était prêt à l’accepter.

Les années ont suivi, et au bout d’une lutte acharnée pour obtenir la place de préfet en chef, ils ont finalement tous les deux été nommés pour ce poste, constituant la plus belle des conclusions pour cette rivalité qui aurait animé les couloirs de Poudlard pendant 5 ans. Devant tous les élèves, pendant cette danse pour ouvrir le bal de Noel, il aurait donné n’importe quoi pour l’embrasser.

Mais il ne l’a pas fait.

La scolarité d’Ilarion s’est achevé sur cette note. Des années exceptionnelles, remplies de belle rencontre, mais aussi d’un certain regret, celui de n’avoir jamais pu être honnête avec celle qu’il aime.

La suite de la vie d’Ilarion s’est dessinée à travers les études de défense contre les forces du mal mais aussi des duels auxquels il prenait part au 4 coins du monde. Dans tous les pays, il participait à de grands tournois, lui valant de nombreux prix. Pendant ces trois années en tant que globe-trotter, il s’est peu à peu éloigné de sa dulcinée. Au début, ils s’écrivaient beaucoup. Mais un beau jour, les lettres ont commencé à ralentir. Andromède ne lui répondait plus aussi souvent, plus avec la même énergie et joie propre à elle, et cela rendait Ilarion triste. Mais qu’importe, la jeune femme a bien le droit de se reconstruire une vie après Poudlard, sans lui, même si cela lui brisait le cœur.

L’année de ses 21 ans, il est revenu en Angleterre pour participer aux qualifications du prochain tournoi de Duel. Après trois ans de cavale à travers le monde, Ilarion a décidé de revenir aux sources, espérant peut-être revoir Andromède, elle aussi duelliste très reconnue en Europe.

Alors, enfin, il la vit apparaitre devant lui. Le destin les a réunis, les plaçant adversaire dans ce tournoi. Mais vite, en voyant son visage, le jeune homme a compris que quelque chose n’allait pas. Il a laissé son don prendre la place, ressentant toutes les émotions de son ancienne rivale. Elle était très perturbée par quelque chose qu’il ne pouvait comprendre. Ce n’était pas que lui, c’était plus que ça. Plus fort, plus intense, plus douloureux. Il aurait presque été capable de déclarer forfait pour elle, pour comprendre ce qu’il se passait.

Mais le duel eut bien lieu.

Ilarion avait beau se défendre, il avait du mal à affronter sérieusement Andromède en ressentant au fond de son cœur tous ses sentiments comme s’il s’agissait des siens. Une boule d’angoisse montait en lui à mesure que les sorts s’enchainaient, incapable de se décider sur la façon d’en finir avec ce duel. Mais la belle trouva une façon. Un nouveau sort, probablement de sa création, se dirigeait tout droit sur lui. Surement trop perturbé par ses sentiments mélangés à ceux de la brune, il ne comprit que trop tard que ce sort qui devait seulement le désarmer, allait aussi gravement le blesser.

Comme un coup de fouet, le sort traversa son torse de part en part, remontant jusque dans son cou, avant de disparaitre. La douleur fut fulgurante, et le duel interrompu par un Ilarion en sang, gisant presque sur le sol. Avant de s’évanouir, il ressentit tout de même la vague des derniers sentiments d’Andromède. Du regret.

Sa période à l’hôpital lui a paru bien longue, même si en vérité elle n’a pas duré tant que ça. Malgré les soins apportés par les sorciers, il restait des traces de ce duel. Une immense cicatrice, parcourant tout son torse pour s’arrêter en haut du cou. Evidemment qu’il ne s’agissait pas du premier duel qu’il faisait avec la belle. Mais au grand jamais elle ne l’avait blessé. Uriel est venu le voir à plusieurs reprises mais jamais Andromède n’est apparue. En fait, depuis ce duel, il ne l’a jamais revu.

Je sais c’est bien triste. Mais l’histoire continue.

Ilarion est rapidement sortit de l’hôpital et du suivre les indications des médecins. Plus de duel pendant un moment, le temps de sa convalescence. Agile de ses mains, le blanc se trouva rapidement un emploi dans une costumière du chemin de Traverse, celle qui fabriquait les robes de sorciers pour Poudlard. C’est avec une certaine nostalgie qu’il les confectionnait, se rappelant de cette si belle époque qui lui manque terriblement. Bien sûr, il ne pouvait s’empêcher de glisser des mots sur les étiquettes des robes, de quoi faire sourire les futurs sorciers qui tomberont dessus. En parallèle, il n’a pas arrêté la magie, loin de là. Ilarion a continué d’étudier la lutte contre les forces du mal mais aussi la magie noire, de manière plus secrète. Il faisait aussi des duels de temps en temps, mais cet échec face à Andromède l’a refroidi des grandes compétitions internationales, du moins pour l’instant. Il se contente de petits tournois, plus simple mais avec moins d’enjeux, moins de pression.

Ce n’est que tout récemment que sa vie changea de nouveau. Une lettre de Dax Miller, ancien professeur et actuel directeur de Poudlard. Ilarion ne le connait pas, enfin seulement de réputation mais il ne l’a pas eu en tant que professeur. Il lui propose un poste. Celui de professeur de défense contre les forces du mal.

Sans attendre une seconde, il lui renvoya un hibou.

Il a dit oui.  

Pathokinésis
Ilarion a la capacité de sentir les émotions des personnes autour de lui, tant qu'il peut voir cette personne. Petit, il sentait les émotions de tout le monde autour de lui, le rendant instable psychologiquement. Depuis, il a appris à maîtriser son pouvoir pour ne l'activer que lorsqu'il le désire. Désormais, il peut également contrôler les émotions des autres dans une certaine limite. En effet, il ne peut qu'accentuer une émotion déjà existante chez quelqu'un. Sous son influence, une personne avec un petit sourire pourra exprimer de manière plus visible sa joie par exemple.
Alias : Ida
Hey me revoilà avec mon DC j'ai nommé Ilarion. Premier personnage masculin que je joue c'est un peu le stress. J'espère en tout cas qu'il vous plaira autant qu'à moi ! Des bisous <3
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