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Malgré le temps qui passe... || Astrid&Hector

Astrid Storm
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Astrid Storm
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Mar 8 Jan - 20:26

Cette bonne vieille rue. Cela fait presque six ans que je n'y avais pas mis les pieds. Rien n'a changé, même magasin, même type de personnes. Me retrouver parmi des sorciers à nouveau est une drôle de sensation. J'ai été longtemps seule, dans des endroits calmes et sauvages. Quelques marcheurs Moldus croisés sur mon trajet, mais aucune parole échangée, ni même une simple salutation. La belle vie, on me laissait tranquille. Ici, tous ne parlent que de magie, des étudiants utilisent leur agent de poche pour des bonbons ou des nouveaux gadgets. La routine au chemin de Traverse. Je suis revenue il y a peu vers Londres, me promenant dans ses rues et avenues quand je me sentais joyeuse. A cette période de l'année, quelques touristes se promènent encore, quelques mots étrangers arrivent aux oreilles. J'ai croisé quelques sorciers, parlant dans les rues étroites de leurs dernières trouvailles à voix basses. La vie citadine des Londoniens ne me donne vraiment pas envie; ils portent tous des chemises ou des tailleurs, on leur téléphone collé à l'oreille et ne parlent qu'en hurlant. Des extraterrestres. A cette ville, je ne trouve qu'un aspect intéressant: leurs magasins. Je ne parle pas des magasins aux devantures bien trop importantes et trompeuses, mais des boutiques cachées et, atypiques. J'ai entendu dire que les gens qui trouvaient ces endroits cools étaient bizarres, ça ne me changera pas de d'habitude. C'est que l'ambiance est différente, les articles sont pourtant si incroyables. En marchant dans ce chemin de Traverse, mon espoir de tomber sur un endroit comme ceux-là me ferait revenir plus souvent. Le peu de souvenirs qu'il me reste de cet endroit me font sourire. Seule avec ma petite liste, je faisais mes courses pour la future année à venir. Le seul magasin électronique est toujours là. Le petit baladeur de mon enfance en provenait. On retrouve des petites réductions, sur les vêtements, sur les fournitures, pour faire de la place aux nouvelles collections. La vie habituelle du chemin de Traverse. Je me promène, les mains dans le blouson, traînant les pieds, je ne suis pas pressée. J'observe, j'écoute ce monde qui m'entoure. Je ne me souvenais plus des regards aux sujets de mes cheveux, les yeux des enfants interrogateurs. Certains petits me montrent du doigt demandant à leur maman pourquoi ils étaient ainsi. Et gênées, elles répondent souvent que ça arrive d'avoir des cheveux différents, avant de disparaître dans la foule. Ça ne me fait pas grand chose désormais, leur malaise suffit à me sentir bien. J'ai parfois des excuses, tournant l'innocence de leur enfant comme prétexte. Alors je dis machinalement que ça ne fait rien . Et mon sourire faux efface ce sentiment de honte. J'ai retrouvé "Fleury et Bott", libraire plus que renommée. J'y ai dépensé des fortunes en y achetant des dizaines de livres. La partie scolaire occupe beaucoup l'espace, mais il reste quelques rayons de bouquins encore intéressants. Du romantique pour les filles au épique pour les garçons, j'ai traversé les genres au fil du temps. Encore aujourd'hui, ils se situent toujours à côté de l'escalier menant aux réserves. Me faufilant dans les allées, évitant tous contact avec quelqu'un ou quelque chose, je retrouve mon paradis. Les livres ennuyeux de mon époque attentent toujours un futur acheteur, les couvertures des nouveaux scintillent dans mes yeux. J'en attrape un, puis un autre, les feuillete, lis un extrait par-ci, par-là. Le plaisir de retoucher ce papier spécial ne fut pas long.

" Excusez-moi mademoiselle mais, nous vous demandons de ne pas toucher les livres ni de les lire sans les acheter. Alors désirez-vous en prendre un? Je vous prie de reposer correctement ceux que vous ne compterai pas prendre."

Comment acheter un livre sans le feuilleter? Cette femme, au sourire forcé typique des vendeuses, m'a regardé les remettre à leur place avant de retourner vers les autres clients. Mais où est ma petite vendeuse qui me conseillait les meilleurs livres? Et ses nouvelles règles, je déteste les règles. Je suis partie comme une furie du magasin, bousculant un homme sur ma trajectoire. Je me suis excusée, me retournant légèrement vers lui par politesse, mais l'atmosphère fausse de ce lieu autrefois magique pesait trop. L'air frais de la saison m'a permis de me calmer, de retrouver mon attitude calme du jour. J'ai continué à retrouver les boutiques du chemin, farfouillant dans les rayons cachés à la recherche de trésors. Ce retour dans le monde des sorciers n'était pas une si mauvaise idée. Les magasins de mode ne sont pas si horribles, j'ai trouvé de nouvelles pièces et bricoles en tout genre. On ne me prête pas trop attention, j'avais peur des regards pesants. Pourtant, je sens que quelque chose est différent. Je traverse le chemin depuis bientôt deux heures, il est tant de rentrer. Sortant du dernier magasin qu'il me restait à faire, mon regard surplombe la foule toujours dense. Un homme me regarde, ça doit être pour mes cheveux. Je rentre dans cet amas de personnes, bousculée et bousculant les gens qui m'entourent. Je me dirige vers l'allée qui me fera retourner à Londres, son regard croise à nouveau le mien. Un doute se crée en moi: nous connaissons nous? C'est impossible, je ne connais presque personne. Mais ce visage me rappelle pourtant quelqu'un. Je suis immobile en plein milieu du chemin. Je cherche des yeux une personne imaginaire, seul moyen de vérifier s'il est toujours rivé sur moi. Mais il n'y a pas de doute, c'est bien moi qu'il regarde. Nos regards se croisent une dernière fois, avec insistance. Je ne sais pas ce qu'il souhaite, peut être est ce malsain; je n'en ai aucune idée. Je décide de partir, qu'importe la raison. Le chemin de Traverse ne m'a jamais paru aussi long a remonté, Londres est de l'autre côté du mur…
Hector Doom
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Hector Doom
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Sam 12 Jan - 1:30

Alors que l’entretien avec Dax avait donné lieu à une réponse favorable quant à ma nouvelle profession j’avais décidé de rendre visite à une vieille connaissance, enfin plus que ça, c’était ma confidente et inversement durant mes années d’études… Andromède enfin Andy plus exactement. J’ai entendu dire qu’elle dormait au chaudron baveur le temps de trouver du boulot, alors je lui ai donné rendez vous dans l’après-midi. Je prends donc mon manteau bien trop long mais qui me donne le peu de prestance que je m’accorde ainsi que mon chapeau feutré et sort de l’école. Il est tôt dans la matinée comme à mon habitude j’aime voir Londres sous ce soleil pâle caressant l’idée que le monde n’est toujours pas mis en route et que je ne risque pas d’être dérangé. Encore seul dans ces allées je me laisse distraire par la moindre petite chose que ce soit un bruit, une odeur où un fragment lumineux venant taper ma rétine. Ainsi je tombe comme à chaque fois sur l’odeur d’un petit déjeuné en cours de préparation… Mmmmmh il est vrai que je n’ai toujours pas mangé et que la famine commence à se faire sentir ! Alors que je me rapproche du chemin de traverse je me rends compte qu’andromède ne sera jamais levée à cette heure… J’ouvre la porte du Chaudron Baveur et comme prévue Madame n’est pas levée…En même temps on s’est donné rendez-vous vers 13h et il n’est… Que 8h… J’engloutit alors un petit déjeuner des meilleurs au monde… Œuf, bacon et bagel, on ne commence pas une bonne journée sans avoir bien mangé, parole d’un Poufsouffle. Une petite marche digestive ne fera pas de mal… et en même temps je n’ai que ça à faire il me reste 5 bonnes heures à tuer.

Je marche alors, ici et là en espérant trouver quelque chose de passionnant à faire. La ruelle commence à s’animer de plus en plus et en l’espace d’un instant le monde afflue de tous les côtés. Cherchant à m’abriter de ce peuple je rentre dans la première boutique qui passe et me rends compte que je viens d’entrer la où j’ai eu mes premiers grimoires dans les mains. Fleury et Bott, je parcours les allées tel un enfant et me rends compte que la seule chose qui a changé c’est ce qui sert de vendeuse… enfin bon je ne reste pas plus longtemps que cela puisque ce n’été que pour reprendre mon souffle, 11h approche et je décide donc de changer de boutique, alors que je sort mes yeux sont éblouis par un reflet vert mais je n’y prête pas tellement attention, ce n’est que 5 mètre plus loin que la réalité me frappa tel le saule cogneur… c’était elle, celle sur qui je ne pouvais m’empêcher de baver ou d’avoir l’air idiot alors que Andy lisait mes pensées…

Astrid Storm… La plus belle fille de Poudlard. Ses cheveux verts la rendez uniques, gracieuse et si particulière… Son style vestimentaire à bien changer… J’en ai même un peu chaud… Sans m’en rendre compte je suis debout fixant la sortie du magasin depuis bientôt dix minutes espérant pouvoir passer mes yeux à nouveau sur elle, et le miracle se produisit… Elle sort et passe à une autre boutique et mes pieds la suivent… discrètement je la suis de magasin en magasin restant caché du mieux que je peux … Elle rentre dans une dernière échoppe et en sort rapidement, tellement rapidement que je suis planté là à la fixer alors que son regard balaye la foule et se pose sur le mien…

Mais ce n’est pas exactement comme dans les films moldus à l’eau de rose… Son regard panique et reviens sur moi à plusieurs reprise… Elle ne doit pas me remettre, je suis tellement insignifiant… Elle commence à s’échapper d’un pas sec et effrayé mais je ne peux me retenir je la suis dans une accélération raisonnable et l’interpelle

ASTRID ! Attend… !
Astrid Storm
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Sam 12 Jan - 18:24

Il connaît mon nom. Il vient de le prononcer, je n'ai pas rêver. Mon sang s'est glacé d'une traite quand j'ai attendu sa voix. J'en étais certaine maintenant, nous nous connaissions, ou il me connaissais. J'ai continué de marcher, fait semblant de ne pas entendre. Pourtant, j'ai pilé nette quand il m'a appelé. J'ai repris la marche, un cadence beaucoup plus rapide que pendant ma promenade d'aujourd'hui. Personne ne s'intéresse à moi depuis mon enfance, pourquoi maintenant? Je n'en reviens toujours pas, il connaît mon nom. J'essais, à mon tour, de mettre un nom sur lui. Je ne regarde même pas où je vais. Il me connaît, je ne devrais pas avoir peur. Et du peu de ce que j'ai vu de cet homme, il n'a pas la tête d'un pervers ou d'un tueur en série. Mais je ne connais personne. Et s'il me veux du mal? Ou si c'est au sujet de mon passé? Je veux rester seule, et ne pas y toucher, à ce satané passé. Les larmes me sont montées aux yeux, j'ai serré les points. Je me suis retournée rapidement pour voir s'il continuait à me suivre. Il était toujours derrière moi, essayant de passer les gens. Nos regards se sont encore croisés, mais j'ai continué d'avancer. Son visage devient plus clair dans mon esprit. Tout s'emmêle dans ma tête. Qui est-il? Que me veut-il? Je n'ai encore aucunes réponses. Il faudrait que je lui demande. Et si les choses se passent mal, je sais placer de bons coups aux bons endroits. Mon pas a commencé à ralentir; je suis perdue. Je vis ma vie solitaire depuis maintenant presque 6 ans. Tout se passe comme je le souhaite; plus de problème, plus de moqueries, ce que je désirais par dessus tout. J'ai traversé le monde, un panel de musique pour chaque voyage. Et aujourd'hui je veux commencer le deuxième chapitre de ma nouvelle vie. Trouver un logement, me fixer un repère et arrêter d'être vagabonde. Me trouver un travail aussi, m'occuper. Et lui, cet homme, n'est pas prévu dans l'histoire. Jamais je ne voudrais à nouveau d'obstacles sur mon chemin. J'ai planifié mon destin, pour arrêter d'avoir un mal permanent sur les épaules, qui me compresse. S'il modifie tout le réglage de l'horloge de ma vie? Je n'ai plus de temps à perdre. Mes dix-huit premières années, pour moi, n'ont pas existé. J'ai tant de choses à découvrir. Poudlard m'a appris les bases de la vie. Se méfier, se protéger, qu'il est préférable d'être seule que mal accompagné. J'y ai appris à dominer la vie.
Je me souviens. Je sais qui il est. Il était élève à Poudlard. Je me suis retournée à nouveau sur lui, toujours à mes trousses. C'est bien lui. Dans mes souvenirs, il n'était pas de mon année, mais bien dans l'année supérieure. Il n'a pas trop changé, un peu plus épais et virile qu'avant. Ce n'est pas plus mal. Il riait aussi, pour mes cheveux. Il n'était pas leader d'un groupe de moqueries, il n'en a pas la carrure. Mais il en faisant parti. Aucun mot n'est sorti de sa bouche pendant mes études, je découvre sa voix aujourd'hui, aucun coup ou vol non plus. Mais je n'ai jamais eu aucune aide non plus. Il était comme les autres, à sa manière. J'ai encore plus serré les points, les ongles dans la peau. Ses pensées m'ont fait bouillonner. J'aurais pu faire demi-tour pour lui mettre mon point dans les dents, maintenant que j'ai le courage de les affronter, mais je n'aime pas être violente, je garde ma rage. Et je ne sais pas ce qu'il veut. Peut-être pour me parler de mes cheveux, me faire rappeler qu'ils sont toujours le long de mes joues; peut-être pour s'excuser, même si j'en doute réellement. Les enfants sont idiots, n'oublions pas. Il est vraiment temps de partir, je n'ai plus rien à faire ici. Je regrette presque d'être venue. Il ne reste presque plus rien à parcourir avant de pouvoir disparaître. L'air était presque irrespirable. Je dois partir. Mon nom est apparu dans l'espace pour la deuxième fois, de cette même voix, et ses doigts sont venus effleurer les miens.

" Astrid, attend s'il te plaît!"

Sa voix était sûre, un peu plus hésitante que la précédente fois. Et ses doigts brûlants contrastait avec ma main gelée. J'étais soudée au sol, il était juste derrière moi. Son léger souple, plus rythmique qu'à la normale, faisait bouger quelques mèches de cheveux. Je me suis retournée, je pouvais maintenant le voir pleinement. La grande ombre du soleil ne trahissait pas sa vrai nature. Son long manteau non plus, il est vraiment grand. Je ne distingue pas ses yeux, son chapeau me l'empêchant. Un petit sourire est dessiné sur ses lèvres, très timidement, sa mâchoire tremble un peu. Je suis toujours autant perdue, une seule question en tête. Pourquoi? Je ne pouvais pas parlé, et je ne voulais pas. C'est lui qui m'a suivit, c'est lui qui doit me donner des réponses à mes questions. Je veux savoir maintenant, maintenant que nous sommes face à face. Pourtant, il a l'air aussi perdu que moi.
Hector Doom
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Hector Doom
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Lun 14 Jan - 22:02

Alors qu’elle commença à me regarder, moi qui pensais que son pas ralentirai afin de venir me saluer… Elle se mit à s’enfuir comme si j’était un meurtrier, je n’étais donc que cela à ses yeux… Une personne effrayante qui lui voulait du mal… ? Je ne pouvais m’asseoir sur les efforts que j’ai fait après Poudlard, pour m’intégrer, pour me sociabiliser… S’ensuit alors une sorte de course poursuite à travers la rue… le monde affluant et mes jambes bien trop longues ne faisait que me freiner alors qu’elle se faufiler au sein de la foule je parviens à reprendre du terrain, mes yeux ne pouvais la perdre, surement trop gourmand je ne fixer que son corps dans cette cohue… Et sans m’en rendre compte mon retard se réduisit de moitié, la conviction de lui parler était plus forte que tout ! Un bon mètre seulement nous sépare mon souffle s’accélère et alors que je tends ma main je la frôle, elle, la délicate fleur du mal comme j’aimais l’appeler… alors que ses doigts glacés s’échappaient de mon étreinte brûlante je ne sais plus quoi dire… Un flottement et l’idée qu’elle s’échappe à nouveau me poussa à sortir de ma gorge ces mots qui me brûlais les lèvres…

Astrid, attend s’il te plait !

Son regard se tourna alors que je me cachais tant mien que mal du soleil qui m’éblouissait, ou alors c’était elle… Elle était droite, et inflexible tel une de ces statues que j’affectionne tant… C’est peut-être ça qui m’a attiré vers elle. Alors que je pense à tout cela le temps passe sans que je m’en rende compte. Ma voix tremble alors que mes yeux se perdent sur ces courbes… Elle à bien changé depuis tout ce temps… Je rougis ma tête remplie d’images plus ou moins innocente. Mais il ne faut pas paraître louche… Mon feutre se relève et mes cheveux rouges libère mes yeux qui se plongent dans les siens…

Salut… Euh je sais pas si tu te rappelle on était tout les deux à Poudlard… J’été dans la promo d’avant la tienne. Et bon j’était un peu solitaire à cette époque sans compter ma timidité… Bref je savais bien que je reverrai ton magni… Visage quelque année plus tard… Enfin bon qu’est-ce que tu deviens ?...

Mais quel con… Qu’Est-ce que tu deviens ? on dirait que je parle à un monstre… même si les monstres c’est mon domaine… Heureusement que je ne l’ai pas dit… Je savais que les autres la trouvaient bizarre à cause de ces cheveux que je trouve personnellement magnifique… Mais bon mon sort n’est plus entre mes griffes…
Astrid Storm
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Mar 15 Jan - 18:59

Ne parlant presque à personne, j'ai développé un sens du détail important. J'ai beaucoup observé, analysé et critiqué des habitudes, des petits défauts. Les gens qui m'entouraient n'avaient aucun scrupule à mon sujet, que de simples regards méprisants. Je pouvais le faire aussi, mes réflexions restaient personnelles. J'ai découvert des habitudes bizarres, des mimiques encore plus étranges et, à ma manière, je pouvais me moquer d'eux. Mais observer quelqu'un qui est face à toi est une drôle de sensation. Dans mon coin, les gens ne me regardaient pas, j'étais tranquille. Nous sommes en plein milieu du chemin, face à face, et mes yeux n'osent pas se poser sur lui. Je ne pense pas que se soit de la timidité, mais plus la peur d'être jugée en retour. De rapides coups d'œil se posent sur différentes parties de son corps. Une immensité, devenu plus large, très mystérieux. Mais le petit sourire montre une petite faiblesse. Petit à petit, l'envie de m'attarder sur lui dans son intégralité me dévore. Je cherche encore ses yeux, qui restent cacher sous ce chapeau, je les dissimule. Comme moi, il m'observe. Il hésite aussi. Et il prête attention à des détails différents des miens. Les yeux, les lèvres, les expressions du visage sont ce que je regarde essentiellement. Mais nous ne sommes pas pareils sur ce point. J'ai changé, physiquement, c'est vrai. Mais je n'ai encore jamais attiré d'attention à ce sujet. C'est bizarre aussi, comme sensation. Intimidée et énervée, je ferme ma veste, regrettant bientôt de m'être retourner. Un moment passe. Puis nos regards se croisent enfin. Un regard puissant, qui le fait rougir, bizarrement. Le silence se rompt enfin, d'une voix un peu plus hésitante encore.

"Salut… Euh je sais pas si tu te rappelles on était tout les deux à Poudlard… J’étais dans la promo d’avant la tienne. Et bon j’étais un peu solitaire à cette époque sans compter ma timidité… Bref je savais bien que je reverrai ton magni… Visage quelque année plus tard… Enfin bon qu’est-ce que tu deviens ?..."

Je rêve. Evidemment que je me souviens de lui. Evidemment que je sais qu'il était dans la promo supérieure. Mais je ne m'attendais pas à ça. Cette petite timidité oui. Il s'est quand même moqué dans le passé. Mais elle est bien là. Une petite voix qui tremble, les pommettes rouges, il ne me regarde pas trop dans les yeux. Et cette question. "Qu'est-ce que tu deviens?". Je laisse un petite silence, voir sa réaction, et réfléchir à ma réponse. On se fixe, de temps en temps, intensément. J'ai des questions moi aussi. Je ne sais même pas son nom. Et le but de cette discussion. Il semble si perturbé, si mal à l'aise..

" Et bien... Ce que je deviens? Pas grand chose.. J'ai bougé, voyagé, et me voilà à nouveau ici. Mais... je suis désolée mais... je n'ai plus trop de souvenirs de toi.. Tu peux me redire ton nom?"

Je ne le regarde pas non plus dans les yeux, plutôt mes petites bottines. Je n'aime pas ça, c'est assez malaisant je trouve. Je viens poser mon regard dans le sien, par moment. Et ses pommettes revivent de plus belle. C'est un peu bête mais, j'en ai presque envie de rire. Notre conversation doit être "spéciale" vue de l'extérieur. Nous sommes dans une sorte de bulle, le bruit étouffant du chemin s'est estompé. Je ne comprends vraiment pas tout, mais j'espère comprendre rapidement.
Hector Doom
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Dim 20 Jan - 15:11

Son regard se plonge dans le sol… presque honteux je ne vois pas pourquoi elle n'ose pas me parler normalement… alors une question cinglante fit siffler mes oreilles :

Tu peux me redire ton nom?...

Mon cœur se brisa comme un éclat de verre je n'était donc que ça à ses yeux, un brouillard… une vague impression de déjà vue sans réel envie d'en connaître plus. Je n'étais que ça au sein de Poudlard plus discret qu'un fantôme et plus transparent que l'eau du Lac noir… mes poings se serrent mes ongles entrant dans ma chair de colère et de désespoir… il faut dire que je n'ai jamais eu le courage de lui parler lors de mes études alors que je n'avais d'yeux que pour elle.

Ma voix trembla des battements irréguliers de mon cœur :

Hector, Hector Doom… Je.. bref c'est drôle de te croiser sachant qu'on a étudier ensemble la ou je vais maintenant enseigner. Enfin bon je ne te retient pas plus je sens que tu n'as pas trop envie de parler… juste pour te dire que tout ce que disaient les autres c'est des conneries j'ai toujours aimer la couleur de tes cheveux… et je ne comprenais pas pourquoi tous se moquait de toi et je t'ai admiré pour t'être battue jusqu'au bout… Aller je te laisse…

Je commence a remettre mon chapeau en place alors que le tonnerre gronde. Je sent une première goutte puis l'averse se met à tomber. L'odeur du cuir de ma veste contraste avec l'odeur de pluie sur le bitume. Mes talons se tourne et je perd le visuel sur la plus jolie fille que je connaissais un bruit retentit reconnaissable parmi de nombreux autres du quotidien… je tourne légèrement le coin de l'œil une larme descendant de celui là, je croise enfin son regard, ces yeux jaunes fixant le plus profond de ma personne. La seule chose que j'espère c'est qu'elle ne capte pas que ce sont des larmes mais plutôt des gouttes. Son parapluie se déploie autour de son enveloppe charnelle et ses lèvres lance un …
Astrid Storm
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Dim 20 Jan - 19:49

Un déchirement est apparu dans son regard quand je lui es redemandé son nom. Il a essayé de le camoufler d'un petit sourire banal, mais sans succès. À vrai dire, il n'était pas un garçon très populaire et malheureusement, ou heureusement je ne sais pas, on ne connaît que le nom des petits prétentieux. Retenir le nom des brillants serait impensable; c'est bien trop inutile de les connaître. Nous ne sommes que des personnes inutiles et inintéressantes à leurs yeux. Tous des pauvres crétins. Notre partie de la société n'est pas comme les autres. Derrière chaque idée, un résonnement est déjà en place. Aucuns informations croustillantes à donner à ses langues de vipères sur notre vie privée. Car, oui, nous avons une vie privée, comme tous le monde. Je n'ai jamais parlé de la mienne à qui que se soit. Et je n'avais personne à qui la raconter. Elle est peu banale, et en effraye plus d'un. À cet âge, les histoires d'amour sont au cœur des sujets. Des histoires à vomir, évidemment. Les petits gestes affectifs et les roulages de pelles encombraient les couloirs; vraiment fascinant. Les deux dernières années à Poudlard n'étaient rythmées que de cet état d'esprit. Trouver le sorcier charmant ou avoir le plus de conquêtes. Une bien triste vie. Et moi, entourée de ce surplus d'amour permanant, je restais seule. Mais comme on dit, il vaut mieux d'être seule que mal accompagnée.

Hector, Hector Doom...

Je me souviens entièrement de lui. Son nom était déjà ressorti des salles de classes pour son travail remarquable. Et nous nous sommes déjà croiser dans les couloirs. Il enchaîna rapidement, un peu hésitant, une nouvelle fois.

Je.. bref c'est drôle de te croiser sachant qu'on a étudié ensemble là où je vais maintenant enseigner. Enfin bon je ne te retiens pas plus je sens que tu n'as pas trop envie de parler… juste pour te dire que tout ce que disaient les autres c'est des conneries j'ai toujours aimer la couleur de tes cheveux… et je ne comprenais pas pourquoi tous se moquait de toi et je t'ai admiré pour t'être battue jusqu'au bout… Aller je te laisse…

Une douleur vive vient se loger dans ma gorge et dans mon ventre. Une douleur que je n'ai jamais encore eu. Une douleur qui persiste. Elle est arrivée quand il a dit qu'il aimait mes cheveux. Il aime mes cheveux. Je rêve. Je n'ai rien pu dire. Ça ne m'est jamais arrivé d'entendre ça. Un compliment. Le ciel a sonné une première fois, puis une seconde avant de verser ses larmes. Sans aucunes réactions de ma part, il a replacé son chapeau, me tirant un dernier sourire avant de faire demi-tour. Les gouttes de pluie commençaient à couler sur mon visage, me faisant remarquer que j'étais bouillante. Ce contraste me remis les idées au clair. Il aime mes cheveux. Cette immensité qu'il est a commencé son trajet inverse, caché sous son chapeau. Le bruit de ses talons contre les pavés du chemin maintenant désertique résonnait dans ma tête. Je ne pouvais pas le laisser partir après ses paroles. J'en voulais toujours plus. Encore et encore. J'ai ouvert mon parapluie, je dégoulinais de partout. Il a tourné la tête une dernière fois, me regardant. Une larme glissée le long de sa joue, il l'enleva très vite. Les petites lunettes que je portais dans ma scolarité n'était qu'esthétique, je vois parfaitement bien. Je me suis plongé intégralement dans son regard. C'était la première fois que je regardais quelqu'un de cette manière. Mes yeux dorés ne pouvaient que dévorer ceux de ce mystérieux. Il était un mystère, oui, tout comme notre rencontre, ou nos retrouvailles je ne sais pas. Et toutes ces questions qui n'étaient pas résolues. Trop de mystère planait autour de moi.
Une envie commença à naître, une envie tellement différente de moi, une chose que je n'aurais jamais pensé faire un jour. Rattraper quelqu'un. Le rappeler. Et cette envie est devenue plus forte que ma nature de solitaire. Et cette envie a fait augmenter la douleur que j'avais à la gorge. Jamais un son n'aurait pu sortir sous cette douleur. Mais c'est bien ma voix qui a résonné dans l'intégralité du chemin.

Hector! Attend!

Nous venions d'échanger les rôles. C'est moi désormais qui voulait qu'il arrête d'avancer. Et c'est moi aussi qui avait la voix qui hésiter. Il s'est retourné vers moi; une deuxième larme avait creusé son chemin sur sa joue. Puis c'est sur la mienne qu'une larme a décidé de surgir. Un trop plein d'émotions positifs. Je l'ai enlevé avec la manche de ma veste, reniflant par la même occasion. Dans le silence du monde, j'ai continué.

Tu les aimes vraiment mes cheveux...?
Hector Doom
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Lun 28 Jan - 19:58

La barrière de solitude qui venait d’entourer mon cœur vola en éclats alors que sa voix éclata dans l’atmosphère. Un instant une fraction de seconde entre ses mots, nous venions de changer les rôles, une deuxième larme coula sur ma joue alors que je faisais à nouveau face à ses yeux de panthère, l’espoir venait d’allumer la cheminée la plus ardente du monde… Mon pouls s’accéléra alors qu’une goutte de pluie salée tombant de ses yeux glisser également sur sa joue… Mais la question qui suivie été pour le moins…Inattendue…

Tu les aimes vraiment…Mes cheveux ?


Bien sûr…

Je n’ai pas hésiter un seul instant sur cette réponse, mes joues s’échauffèrent et virèrent au rouge, tout ça pour ça… C’est tout ce qu’elle a à me demander arrrrg si seulement Andy pouvait m’aider à savoir ce qu’elle pense de moi !

Ecoute je suis désolé si je t’ai dérangé je ne voulais pas… En fait je trouvais ça cool de reparler, enfin de parler tout court avec toi, c’est vrai qu’on ne s’est pas souvent croisé à Poudlard et je n’avais pas encore le tact ni l’audace de venir te parler alors je voulais en profiter tant que tu étais là…

Ses yeux été brillant comme ceux d’un chat noir dans la nuit alors que ses ongles s’enfonçaient dans la pulpe de ses doigts rougeâtre à cause du froid, ou tout simplement de la pression de ceux si.

Ecoute si tu veux je te paye un bière au beurre, je dois rejoindre une de mes anciennes camarades de classe au chaudron baveur on pourrai discuter.


Tu es relou Hector tu forces…

Enfin pas aujourd’hui … Sauf si tu … Enfin comme tu le sens quoi…

La pluie continuait de s’abattre, merde c’est la fille qui me plaisait le plus au collège alors désolé Andy mais mon retard sera justifié !
J’attendais une réponse, pendu à ses lèvres pulpeuses alors que mes yeux gourmands regarder avidement ses courbes. Merde stop c’est des retrouvailles et je risque de tout gâcher à la mater…

Tu veux pas au moins qu’on rentre s’abriter ?...

Ma parole je suis seul sous la pluie elle s’en fou elle, elle est sous son parapluie… Enfin mon manteau de cuir est tout aussi protecteur, c’est juste pour pouvoir me rapprocher encore un peu plus d’elle… Alors qu’elle continue de me fixer elle fait deux pas vers moi et … la foudre s’écrase masquant sa voix fluette et donc sa réponse tant attendue.
Astrid Storm
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Astrid Storm
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Lun 28 Jan - 22:31

Une douleur. Encore plus intense que les précédentes. Sa réponse me déboussole et me bouscule. Qu'est ce que cela peut bien signifier pour lui? Et envers moi? Ma gorge s'est relâchée, ravalant les torrents que je peux avoir dans les yeux. Il n'a pas hésité à répondre, en devenant presque intimidé avec ses pommettes rouges. Le regard profond et les points serrés, je l'ai laissé continué sans rien rajouter à ses premières paroles.

Ecoute je suis désolé si je t’ai dérangé je ne voulais pas… En fait je trouvais ça cool de reparler, enfin de parler tout court avec toi, c’est vrai qu’on ne s’est pas souvent croisé à Poudlard et je n’avais pas encore le tact ni l’audace de venir te parler alors je voulais en profiter tant que tu étais là…
Ecoute si tu veux je te paye un bière au beurre, je dois rejoindre une de mes anciennes camarades de classe au chaudron baveur on pourrai discuter.
Enfin pas aujourd’hui … Sauf si tu … Enfin comme tu le sens quoi…


Au fur et à mesure qu'il parlait, mes ongles s'enfonçaient dans ma peau. Mes doigts me brûlaient à cause du froid et s'il ne s'était pas arrêté de parler, le sang de mes paumes aurait couler sur les pavés. Il est perturbant. Loin d'être étrange ou psychopathe sur les bords, mais perturbant. Le chat solitaire que je suis n'a jamais eu d'attention, de caresses. Hector est le premier depuis Poudlard qui porte un tel intérêt à mon égard. Il n'a jamais eu l'audace de venir me parler. Avant. Mais si je suis face à lui, c'est que ce n'est plus le cas. Il est perturbant; je n'arrive pas à trouver de réponses à toutes mes questions.
Aller boire une bière. Avec lui. Mes relations avec l'alcool ont été un peu mouvementé dans le passé, dans cette période pré-adulte où ma solitude n'était pas encore vraiment ma meilleure amie. Et mes véritables relations humaines. Nous en sommes au même point. Mais il faut bien un début à tout. Ou un renouveau. Et après tout, ce n'est qu'une simple bière. La pluie continuait de nous donner sa colère, à coup de déluges et de coups de foudres. Je l'ai bien sculpté une dizaine de fois, répéter ses gestes et habitudes. Et ses yeux, malgré ses incertitudes, se perdaient sur mon petit corps mouillé. Il ne perd pas le nord, et ça ne me dérange pas. Ses petits regards pour une nouvelle interrogation. Est-ce que je peux plaire, être attirante aux yeux de quelqu'un? J'ai le corps que j'ai, et mon attention pour lui n'a jamais été exceptionnel. Ma touche de féminité contraste avec mon côté obscure et ce surplus de noir dans ma garde robe. Un levé de sourcil qui le fait rougir de plus belle, et mon regard vient à nouveau de se perdre dans le sien. Le chaton qui loge dans mon cœur avait les griffes prêtes à déchiqueter. Un simple soucis et je redisparaît. Mais je devais au moins essayer.
Je me suis avancée légèrement vers lui. Il était accroché à mes lèvres, attendant qu'un simple son se fasse entendre de ma part. J'ai relâché la pression de mes poings en me libérant de ma réponse positive. J'étais d'accord de le suivre pour boire un coup. Rien qu'un seul. Mais la foudre a sonné au même instant, le laissant dans l'attente.
Son regard ne savait plus quoi transmettre ou attendre. Et sa petit lèvre décollée de l'autre montrait bien qu'il était plus que perdu. Et une envie de rire un peu de mon côté. Je n'ai rien rajouté à cela, passant à côté de lui sans rien dire. Il était figé au sol. J'ai avancé un peu dans la rue, entendant qu'il me regardait partir, avant de me retourner vers lui.

On va la boire alors cette bière?

Il n'a dû rien comprendre. Mais mon sourire de coin le fit aussi sourire et rigoler nerveusement. Il m'a rattrapé en à peine sept ou huit pas avec ses jambes immenses. Il était trempé jusqu'à l'os. Nous avons hésiter à reprendre le pas, marchant dans une flaque qui éclaboussa mon pantalon.

Oh merde... Je suis vraiment désolé Astrid...

J'ai lâché un petit rire, il était mort de honte. Et j'étais amusée, depuis bien trop longtemps. Il est perturbant, mais comique. Nous nous sommes dépêché de trouver la petite brasserie pour enfin être au sec. On nous a attribué une table à côté de la cheminée, parfait pour pouvoir se sécher. J'ai découvert un homme très classe sous ce manteau d'eau. Et il a été aussi surpris de ma tenue du jour. J'avais oublié que je portais mon chemisier de dentelle noir; plus féminine qu'obscure aujourd'hui finalement. Je comprends mieux ses petites attentions sur ma personne. Le serveur est venu: deux bières au beurre pour le jeune couple, a-t-il dit. Hector a passé sa main dans ses cheveux et j'ai regardé mes bottines pour ne pas avoir de réactions embarrassantes...
Hector Doom
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Hector Doom
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Mer 30 Jan - 18:18

Abasourdit par cette suspension temporelle que l’éclair avait créée, Astrid passe à côté de moi de manière nonchalante, comme si tout ce qui venait de se passer était naturel… Alors que je la vois de dos, non pas pour m’en déplaire d’ailleurs elle se tourne et me lance avec ce petit sourire narquois qui me fais fondre :

On va la boire alors cette bière ?

Le choc est violent, si heureux que je suis pris comme d’un malaise, je marche alors dans sa direction, encore étourdit par le fait que ça y est… Je vais boire un verre avec Astrid Storm la fille la plus canon du collège de sorcellerie. Perdu dans mes pensées mon pied s’effondra dans une flaque qui arrosa Astrid… PUT… TES PIEDS HECTOR !!!

Oh merde… Je suis vraiment désolé Astrid…

Un rire moqueur vient effacer le silence de gêne qui suivait ma connerie laissant paraître le sourire radieux de… Tu t’emballes Hector ! Bref alors que l’on arrive au Chaudron Baveur je lui tiens la porte, elle ne se prive pas de prendre son temps me laissant sous la pluie, mais je m’en fiche, c’est Astrid… Alors que son derriè.. Je veux dire qu’elle me passe devant je m’engouffre aussi dans la taverne. Je tombe la veste longue en cuir et dévoile ma chemise noire et ma cravate blanche. Alors qu’une farandole de dentelle subtil couvrait la poitrine d’Astrid je ne peux m’empêcher de la regarder dans les yeux…
Un serveur arrive deux choppes en mains et laisse présager que l’on est en couple. Je me gratte la tête nerveusement alors que pour la première fois je vois Astrid baisser les yeux de gêne. Un nouveau silence gênant s’installe et nous le rompons en même temps.

Vas y toi d’abord, après tout c’est toi qui m’as couru après…

Je ne courrai pas… J’ai juste de grandes jambes.

Elle souriait à cette remarque loufoque détendant un peu l’atmosphère.

Alors qu’est ce que tu fais dans le coin, je croyais que tu étais repartit chez toi…

Comment cramer le fait qu’on à envoyer un Hibou pour savoir ce qu’elle faisait l’an prochain….

Et bien je… Attends comment tu sais que ?

La mine vient d’exploser… je me suis mis dans une merde noire, elle va me prendre pour un fou mais après tout… Autant tout balancer on sait jamais sur un malentendu ça peut passer…

Ben je voulais prendre des nouvelles des promos suivante et comme on va dire que je m’intéressais à toi je voulais savoir si on allait se recroiser un jour ou si tu partais pour de bon…

Je venais de lancer que je l’avais traqué gratuitement dans l’air comme ça, ses mains se mirent à trembloter… J’avais peur… Allait elle me le reprocher, m’admirer ? Un tas de questions se bousculent alors dans ma tête tandis que je bois ma bière fixant le fond de mon verre, rouge de honte.
Astrid Storm
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Astrid Storm
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Mer 30 Jan - 19:31

Le silence. J'aime le silence, en général. J'ai l'habitude du silence, il a été mon compagnon durant de nombreuses années, il m'a soutenu à sa façon. Mais face à Hector, il nous embarrasse plus qu'autre chose. Le coup du serveur nous a mis tous les deux mal à l'aise. Génial. Astrid mal à l'aise, on aura tout vu aujourd'hui. Je vois du coin de l'œil qu'il ne me lâche pas, il doit attendre que je fasse le premier pas vers lui. Et évidemment, on décide de parler au même moment, pathétique...

Vas y toi d’abord, après tout c’est toi qui m’as couru après…

Je ne courrai pas… J’ai juste de grandes jambes.

J'ai rigolé, et il a sourit. Pathétique, mais un peu moins qu'avant. C'est un grand comique à ce que je vois.

Alors qu’est ce que tu fais dans le coin, je croyais que tu étais repartit chez toi…

Et bien je… Attends comment tu sais que ?

Ben je voulais prendre des nouvelles des promos suivantes et comme on va dire que je m’intéressais à toi je voulais savoir si on allait se recroiser un jour ou si tu partais pour de bon…

Oh là. Ça fait beaucoup d'informations à traiter. Comment et pourquoi sait-il tout ça sur moi? Ça devient presque effrayant. Je ne comprend pas.... Est-ce que je faisais peur à ce point pour qu'il fasse ses coups en douce au lieu de me parler? Dans les films des Moldus, dans ce genre de scène, le mec se prend le verre d'eau en pleine tête. Comme si les sorciers buvaient de l'eau. Et sacrifier ma bière me ferait mal, et cette discussion m'intéresse. Ça va être à mon tour de poser les questions, pour avoir également des informations sur ce personnage mystérieux, ce Hector...

Pour répondre à ta question, je suis partie retrouver ma famille. Mais elle n'est plus. Alors j'ai fait ma vie en solitaire, comme au bon vieux temps.  J'ai énormément voyagé, découvert le monde magique comme moldu. Deux univers bien différents. La belle vie quoi.

Il me dévorait littéralement des yeux, je commençait à comprendre. Ses joues rouges me validaient bien mon hypothèse.

La liberté me plaît, je n'ai aucune contrainte ni limite à avoir. Moi et uniquement moi décidant de ma vie. Et pas de petit copain qui t'attend à la maison bien sagement.

Je l'ai regardé dans les yeux, ses pommettes repartant d'un battement de cils. Il buvait sa bière pour ne pas fondre tellement il devait avoir chaud.

Mais avoir un endroit où se retrouver commence à être nécessaire. Je cherche donc un petit appartement, mieux que celui que j'ai actuellement. Et le sort pour être riche toute sa vie n'est pas encore inventé, alors je dois me trouver un travail aussi. Maintenant à moi de poser mes questions, monsieur un peu trop curieux.

Il a déserré sa cravate, encore tout rouge. Le pauvre doit penser que je vais lui faire passer un interrogatoire. J'espère que le petit sourire que je lui donne et que la deuxième tournée que j'ai commandé le détend un peu, je ne veux pas le tuer. Pas encore.

Je voulais savoir pourquoi tu n'es jamais venu me voir à l'école? Je faisais peur? Ou c'est à cause d'autre chose? J'étais seule tu sais, avoir un ami m'aurait peut-être aidé, je ne sais pas. Tu es quelqu'un de bien, j'aurais aimé être ton amie.

Un nouveau silence. Il joue avec son ancien verre vide. Est-ce que je suis trop franche...?

Si tu ne veux pas répondre, je comprend...  Parle-moi de toi, qu'est ce que tu deviens?

J'ai posé à nouveau mon regard sur lui. Avant qu'il ne pose les yeux sur moi également. On se regardait fixement, peut-être le dévorant à mon tour. Un petit sourire s'est dessiné sur ses lèvres, me faisant sourire aussi.
Hector Doom
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Hector Doom
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Jeu 31 Jan - 23:11

Alors qu’elle capte peu à peu mes intentions… Enfin je m’en doute vue comment elle tourne ses phrases. Ses sous-entendus sont de plus en plus explicites… Elle parle de petit copain de curiosité… J’ai de plus en plus chaud et mes joues virent au rouge. Ma cravate m’étrangle presque tellement je cherche mon souffle.

Je voulais savoir pourquoi tu n'es jamais venu me voir à l’école ? Je faisais peur ? Ou c'est à cause d'autre chose ? J'étais seule tu sais, avoir un ami m'aurait peut-être aidé, je ne sais pas. Tu es quelqu'un de bien, j'aurais aimé être ton amie.

Je me sens mal, comment avouer que c’était simplement de la timidité…

Et ben pas tellement, j’était juste très timide… Je le suis un peu moins maintenant mais ça reste encore un peu dure pour moi… C’est-à-dire que je te voyais dessiner des dragons sur ton carnet et je te trouvais très très attirante, mais en même temps très inaccessible, trop seule… Et un peu froide mais je ne pouvais pas enfin je ne me voyais pas t’accoster j’avais peur de te déranger…


Elle me dévore des yeux alors que je perds mes moyens…

Sache que si tu cherches un boulot je crois que la prof de botanique s’est fait tuer par une de ses mandragores… et comme tu es une belle plante…

RELOU Arrête d’être maladroit, mais comment je fais pour me mettre dans la merde comme ça à chaque fois ?

Enfin je veux dire… c’était un peu ta matière non ?... Si tu prends le poste on risque de bosser ensemble, je suis dans le soin des créatures magiques, c’est moi qui vais m’occuper de toute la ménagerie.

D’un coup son regard change à cet instant…

La ménagerie ?! tu veux dire les créatures de la forêt interdite ?? Ou d’ailleurs ?

Elle à l’air de s’intéresser bien plus à moi d’un coup. Comme si j’était devenue un tombeur, un séducteur un dompteur d’Ast… de bête sauvage…

Ben… En fait pas que la forêt j’ai aussi quelques amis que j’ai ramené à l’école, enfin que je vais ramener. Notamment un petit Boutefeu Chinois un peu écailleux et rustre mais il est adorable…

UN DRAGON ?! UN VRAI ???

Alors qu’elle pétille de joie elle s’enfile sa bière d’une traite et plonge son regard dans le mien.
Astrid Storm
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Astrid Storm
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Sam 2 Fév - 9:56

Il marque de sacrés points. Des dragons, la créature que j’admire le plus. Des êtres sublimes, extraordinaires, je donnerais n’importe quoi pour en observer de véritables. Ne serait-ce qu’un petit moment, et mon cœur brûlera de joie pour toujours. J’en dessine depuis un sacré moment, c’est vrai. A-t-il fait exprès d’en parler? Il l’a remarqué en tout cas. Je viens de boire ma bière d’une traite, comme un ivrogne. Mais le pique de joie m’a donné soif. J’ai vu qu’il me regardé du coin de l’œil, un peu étonné de mon attitude, mais je n’ai pas trop l’habitude d’être avec quelqu’un. Enfin de boire avec quelqu’un.

Parle-moi des dragons s’il te plaît ? Dis-moi tout ce que tu connais d’eux ?

Posant ma tête dans ma paume de main, accoudée à la table, j’ai plongé, à nouveau, mes yeux au plus profond de son regard. Peut-être aurais-je trouvé un mystère. Mais ils restent assez fermer. Difficile d’avoir une émotion, je remercie ses joues de me dire ce qu’il ressent, sinon je penserais qu’il s’ennuie de moi. Encore un nouveau mystère, mais je résoudrais l’enquête,  c’est certain. Mes yeux ont ensuite glissé le long des traits de son visage. Des petites pommettes très émotives, un sourire convenable, une mâchoire carrée. Puis des cheveux de feu qui parsèment ses contours. J’ai continué ma petite observation, trouvant de petits détails. Un col de chemise très épinglé, seul un bouton rebelle n’est pas fermé, une cravate très simple attaché avec une broche, il fait également un rebord aux manches de sa chemise. Classe mais décontracté. Un look très convenable. En ce qui concerne de potentiels mimiques, seul un trifouillage des doigts contre sa bière est remarqué. Et un pincement de lèvres quand il semble gêné. Et j’oubliais, il est assez drôle. Une grande partie sans le vouloir, mais il est drôle.
Il continuait de parler, mais je n’écoutais qu’à moitié. Trop intéressée à observer ; il aurait pu dire n’importe quoi. Mais il parlait toujours bien de dragons. Il est vraiment passionné par le sujet, me faisait sourire. On dirait un de ces enfants Moldus qui parle du dernier match de ce qu’il appelle le football. Et malgré mon cœur de pierre gelé, ça me touche un peu. Il parle, se perdant dans tout ce bonheur que ça lui procure. Des petits coups d’œil pour être sûr que j’écoute encore, un ton plus rouge, mais il continue encore et encore. Mais je ne peux pas l’interrompre, il est mignon. Enfin, mignon avec ses histoires. Il ne remarque même pas qu’il ne parle plus de dragons. Il parle de tout et de rien, on ne peut plus l’arrêter. Je laisse échapper un rire, le faisait stopper net.

J’ai dit quelque chose qui te fais rire ?

Et j’ai rit encore une fois. Il avait le sourire aux lèvres, presque prêt à rire lui aussi.

Je voulais savoir, tu pourrais m’en montrer un jour des dragons…?


Oui, un jour ça sera possible…

Et j’ai encore sourit. Beaucoup trop en une seule journée à mon goût. Nos verres étaient à nouveau vides. Il allait peut-être devoir partir. Mais la pluie ne me donnait pas envie de rentrer, ou peut-être était-ce lui qui me retenait.

On en boit une dernière… ? Ou tu dois y aller… ?

Il regarda sa montre, puis son téléphone. Son regard revient au mien, et à l’inverse, c’est moi qui attendais sa réponse.
Hector Doom
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Hector Doom
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Date d'inscription : 25/11/2018
Dim 10 Fév - 9:51

Elle me demande plus d’info sur les dragons… C’est la première personne qui ne s’endort presque pas durant mes conversations, au contraire, elle est à ce que je vois très intéressée. Elle plonge ses yeux jaunes sauvages au plus profond des miens. Je suis quelque peu intimidé, c’est vrai qu’aucune femme pour l’instant ne m’avait regardé comme ça. Mais mon sujet est tellement inspirant pour moi que je n’arrive pas à m’arrêter de parler. Je voyais bien que ses yeux se baladaient le long de ma silhouette, mais ça n’était pas déplaisant, enfin pas quand c’est elle qui le fait. D’un coup elle lance un petit rire mesquin.

J’ai dit quelque chose qui te fais rire ?

Je voulais savoir, tu pourrais m’en montrer un jour des dragons…?

Oui, un jour ça sera possible…

Alors que la pluie continuait de s’abattre dehors je ne pouvais m’empêcher de penser à l’heure… Il est bientôt 16h et j’avais rendez vous avec Andy à 14h… Mais en contemplant ses traits aussi fin et délicats sous se voile de femme fatale je m’en fichais un peu, Andy sais à quel point j’aimais Astrid alors elle peut bien attendre un peu…

On en boit une dernière… ? Ou tu dois y aller… ?

Avec toi je pourrai boire toute la nuit… Enfin je veux dire...Je, une dernière oui.

Merde je suis tellement con ! pourquoi faut toujours que je dérape quand je suis dans ce genre de situation. Je regarde le fond de mon verre en me demandant si sa réponse sera aussi sulfureuse que ses courbes. Mais rien, elle se contente d’appeler le serveur et de commander et sourit d’un air très mignon et surtout très envieux…

C’est marrant mais je me rappelle que tu faisais ce genre de sourire au prof quand tu savais la réponse alors qu’ils pensaient le contraire. Il n’y a pas à dire je suis heureux d’enfin pouvoir faire ta connaissance et de discuter avec toi… mais il est vrai que je suis un peu à la bourre je dois retrouver une autre ancienne élève, ma meilleure amie à vraie dire qui sais à quel point je voulais te parler et je pense qu’elle sera heureuse de l’apprendre par ailleurs.

Ho C’est dangereux Hector… Parler d’une autre femme alors que celle que tu aimes est devant toi… Prions pour qu’elle ne soit pas jalouse.
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