a drink to the world's end | Effroi & Spring

Spring Woods
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Sam 1 Déc - 5:18

a drink to the world's end
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C'était un hasard. Spring ne s'était jamais attendue à trouver quelqu'un d'autre qui avait des intérêts similaires aux siens. Pourtant, lorsqu'elle avait ouvert une des dernières éditions de la gazette des sorciers qu'elle avait obtenue lors d'un de ses voyages en ville, ses yeux s'étaient posés sur une annonce des plus intéressantes.

Ça ne prit que cela pour éloigner la jeune dame de sa forêt pour une soirée. Après quelques messages envoyés entre elle et l'auteur de cette annonce, Effroi comme elle avait vite appris, pour qu'ils organisent un rendez-vous. Les trois balais, quatre heures du matin. La semi-licorne aurait presque pu regretter quitter sa petite maison sans prévenir Summer, mais ce n'était pas comme si sa sœur avait besoin de savoir ce qu'elle faisait cette nuit. Après tout, ce n'était pas à elle de se battre. Si elle n'avait pas besoin d'intervenir, Spring allait tout faire pour qu'elle n'ait pas à le faire.

C'est ainsi qu'elle finit assise au bar des Trois Balais au petit matin, secouant une bièraubeurre entre ses doigts en attendant celui qu'elle avait à rencontrer. La jambe croisée, son regard émeraude plongé vers sa boisson, la seule chose qu'elle avait à faire en attendant était réfléchir, l'air impassible ;

Si elle avait eu le choix, elle n'aurait pas fait... Quoi que ce soit qu'elle faisait en ce moment. Si elle aurait pu, elle aurait mené son combat seul et elle aurait gagné ; mais, elle avait beau être stupidement têtue, elle n'était pas si idiote que ça. Si elle voulait obtenir quoi que ce soit, si elle voulait avancer dans sa lutte contre les pires créatures que ce monde logeait, elle devrait au moins ouvrir ses horizons.

Amèrement, elle prit une gorgée de la bièraubeurre. Même son goût sucré ne réussit pas à lui donner le sourire. Presque rien ne lui donnait le sourire, en réalité, alors que quelque chose d'aussi futile lui change les idées aussi facilement... Il fallait vraiment le vouloir pour y croire.

Peut-être qu'il n'était pas réellement intéressé. Peut-être qu'il dormait encore. Peut-être était-ce simplement un canular, aussi ; mais Spring s'en moquait. Elle était déjà ici, alors autant attendre. Même si, même à une heure aussi tardive, les trois derniers clients, saouls, sûrement à moitié assommés, lui adressaient des regards questionnés. C'était pour ça qu'elle n'avait pas voulu qu'ils se rencontrent pendant les heures de pointe. Partout où elle allait, on la regardait de travers. Plus qu'une ermite ou qu'une fille disparue, c'était avant tout une sorcière au corps bien anormal, même avec leurs standards. Dégoûtant.

Mais elle allait le supporter. Elle supporterait tous les regards croches et les remarques niaises de la tavernière si c'était pour finalement avoir une chance de rencontrer quelqu'un qui lui semblait être assez... Intéressant, à sa façon. Spécial, au moins. Quelqu'un qui avait arrêté de se voiler les yeux quant à la menace que constituait les non-majs. C'était assez rare pour le souligner. Et, qui sait, peut-être que sa soirée - ou plutôt sa matinée en l’occurrence serait plus intéressante que si elle avait simplement dormi jusqu'au matin.

D'un coup de main, elle repoussa sa chevelure verte vers l'arrière. Vu l'heure, elle n'avait pas trouvé l'utilité de se couvrir plus que nécessaire. Après tout, presque personne n'était dehors à cette heure, alors ça l'aurait étonnée que qui que ce soit essaie de la questionner. Apparemment, la demoiselle avait eu raison de penser cela ; mis à part la barmaid, personne n'avait pris la peine de lui parler. C'était parfait comme cela. Pas besoin de discours inutile ou de tentative de se cacher.

Après tout, elle n'allait pas se cacher des yeux d'Effroi. Ce serait contre-productif, il aurait du mal à la trouver et s'il n'arrivait pas à gérer sa nature particulière, leur conversation ne serait pas de longue durée de toute façon. Alors, d'une pierre deux coups.
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Lun 3 Déc - 17:45

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douce misère que le temps t'offre en cette fabuleuse matinée,
une senteur de café fraîchement moulu parfumait le salon de ton appartement tandis que tu retournais toutes ces feuilles volantes en les criblant sans cesse de jurons aussi abominable les uns que les autres. le temps n'aidaient pas les choses et depuis que tu étais revenu de cet enfer tu avais perdu le peu de patience qui te faisait déjà défaut. les mains encore bandées, tes doigts étaient encore douloureux et ton corps entier se souvenait des séquelles de ce moment.

tu n'arrivais plus à faire une nuit sans que u te réveilles en sueur, voyant les lames se rapprocher de ton corps pour lui mettre une énième cicatrice.

tu avais été brisé, effroi.

et depuis en toi ne résonne qu'un mot, qu'une envie. il n'existe pas un seul moment où tu ne penses pas à elle depuis que tu étais sorti de là: la vengeance.

autrefois les partisans t'avaient toujours inquiéter mais ne te faisait jamais paniquer comme aujourd'hui, jamais tu ne pensais qu'ils s'en prendraient à toi personnellement.
et aujourd'hui, tu devais le faire.


tu devais écraser les partisans. tu devais écraser cette fille. tu avais longtemps fantasmé à toute les horreurs que tu pourrais lui infliger. au début, tu voulais la tuer mais avec du recul, elle n'aurait pas assez souffert. non, tu voulais tout lui arracher: les yeux,; les doigts, l'estime qu'elle avait d'elle. tu voulais qu'elle souffre tellement qu'elle mettrait fin à ses jours d'elle-même. tu voulais voir son regard hurler de détresse à la simple mention de ton nom.

ô effroi, tu voulais être son pire cauchemar.
tu voulais être le cauchemar de tout les partisans.
que ton nom soit celui de leur ennemi.
tu rêvais de ça.
t'y fantasmais.

tu te motivais.
tu rallierai les résistants qui se hissera contre cette force dictatrice, cette peur de l'inconnue et tu écraserai ces faiblards, ces insectes.

tu claque la porte du restaurant, bien décidé à faire ton premier allier.
et au loin, elle était là, sa corne perçant l'air majestueusement. elle n'était pas à l'aise.

tu te faufila à côté, essayant de cacher le plus de cicatrice possible sur ton corps avec ta veste et tes gants et réclama un simple café avec un verre de whisky. ton regard se porta vers la licorne.


Belle journée, n'est-ce pas Spring Woods ?

Bien entendu que tu t'étais renseigné sur elle. Au maximum que tu pouvais, mais il y avait toujours tellement de zone d'ombre.
 
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Mar 4 Déc - 22:58

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Voilà qu'après un moment d'attente, de la lumière traversa à nouveau l'enceinte de la porte. Sans laisser une seconde passer, elle tourna légèrement de la tête, espérant au fond d'elle que la personne qui rentrerait dans l'établissement était bien Effroi. Elle ne l'avait jamais vu, alors, au fond elle ne pouvait pas vraiment être convaincue ni du oui ni du non, mais cela ne l'empêcha pas de le faire, même si c'était seulement par réflexe. Cette fois, la personne qui était entrée était vêtue sombrement. Pas comme si la plupart des gens n'étaient pas habillés dans des couleurs sombres, de toute façon, alors cela ne changeait concrètement rien.

L'homme prit place à côté d'elle, il n'essaya visiblement pas d'attirer son attention plus que ça, tout du moins visuellement. Il se contenta de lui poser une question simple, qui lui confirma immédiatement que c'était effectivement la personne qu'elle attendait depuis toute à l'heure. Elle s'y intéressa immédiatement, le détailla physiquement. Ça ne dura pas plus que quelques secondes, le temps de bien savoir à qui elle avait affaire. Après cela seulement, elle lui répondit.

« Je ne qualifierais pas maintenant de journée, mais j'imagine que ce n'est pas si mal. », déclara la jeune dame. Elle décroisa sa jambe et adopta finalement une position plus confortable.

Maintenant qu'elle était certaine que l'offre de son interlocuteur dans le journal était sérieuse, elle était prête à passer à la prochaine étape : le business. Bien sûr, rien ne les empêchait de prendre un peu de temps après tout. Même si Spring aurait adoré pouvoir gagner la guerre en un claquement de doigt, leur victoire n'était pas pour aujourd'hui. Sa rencontre avec le résistant signerait peut-être le début d'un groupe, ce qui était seulement le premier pas vers leur victoire, même si elle avait toujours été réticente à s'allier. Si leurs idéaux et leurs façons de faire ne correspondaient pas, elle serait la première à partir et à recommencer à zéro ; mais cela l'aura peu importe forcée à réfléchir. La résistance était une étape nécessaire pour les... Les faire payer ! Après toutes les souffrances qu'elles avaient été obligées d'endurer, cette malédiction qui pesait sur ses épaules depuis, obligée de la porter jusqu'à la fin de ses jours si elle souhaitait simplement avoir la chance d'à nouveau ouvrir les yeux, elle n'était pas du tout prête à laisser les non-majs s'en tirer comme ça. Ils allaient goûter à ce qu'ils causaient, et là peut-être, la justice serait enfin rétablie. Lorsqu'ils crieraient, hurleraient de douleur, que leur peau deviendrait noire, croût-

Elle était déterminée à devenir leur pire cauchemar.

« Maintenant que nous sommes tous deux ici, j'imagine que nous pouvons finalement passer aux choses sérieuses. », annonça la demi-créature, aussi stoïque que toujours. D'une main, elle prit la poignée de sa propre boisson et la sirota avant d'à nouveau regarder son interlocuteur avec froideur. Si c'était pour perdre son temps, elle n'allait pas risquer de rester ici plus longtemps et elle allait rentrer avant que Summer se réveille ; mais si, si seulement elle avait eu la chance d'être tombée sur un futur grand allié, il serait obligé de s'habituer à sa personnalité, de toute façon. Alors, voilà ; que du gagnant dans cette façon d'aborder l'affaire. Plus qu'à voir où est-ce que cette discussion allait aller, en espérant qu'elle avait bien fait de donner rendez-vous à ce charmant jeune homme à une heure aussi endormie.
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Mer 5 Déc - 1:02

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l'air sentait encore l'odeur de la serpillière fraîchement passée puis laissée à l'abandon dans un coin de la salle tandis que l'air extérieur agressé de temps en temps la chaleur rassurante du bar, tu avalais d'une traite le verre de whisky matinal tapant directement dans ta tête encore à jeun de toute nourriture. il n'y avais pas à dire, l'alcool était beaucoup mieux le ventre vide et les yeux fatigués.

ton regard s'arrêtait sur ta future camarade, elle avait un physique de personnage de dessin-animé avec ses cheveux vert et sa corne qui trônait fièrement sur le haut central de son crâne.

déjà las de cet endroit, tu laissais un soupir siffler entre tes dents.

Les choses sérieuses hein ? Va falloir se préparer pour ce moment hélas, j'voudrais pas juste envoyer des gens se faire tuer.

Tu pris une gorgée de café.


Ce serait bien dommage que les partisans aient accès au sang de licorne, n'est-ce pas ? disait-tu, laissant entr'voir les plans que t'avais pour la demi-licorne. si elle finissait entre les mains des partisans, alors ce serait la fin de toute la résistance aussi désordonnée soit-elle, ne laissant plus aucun espoir de contrer ces scélérats.


J'aimerai surtout en savoir plus sur toi. Tu comprends que j'peux pas te laisser coopérer avec moi si je t connais pas vraiment. Sait-on jamais, double-jeu, tout ça.  

Seconde gorgée de café puis tu passais ta main dans tes cheveux ébouriffés, les dégageant de ton visage si pâle qu'il paraissait presque gris, laissant apercevoir aussi tes cernes d'insomniaques. peut-être tentais-tu aussi un coup de charme, utilisant ton aspect vélane pour tenter de lui faire cracher le morceau et aussi la fidélisée. Si tes origines t'avaient bien souvent posé problème, si il s'agissait d'influencer des gens vers ta cause alors tu ne pouvais ne compter que sur elles. il était vrai que tu n'étais pas un grand fervents de long discours moralisateurs.

Et tu rapprocha ton visage du sien, bloquant tes yeux dans les yeux et lui sussurrait à l'abri des oreilles tendues.

Dis moi Spring Woods, pourquoi voudrais-tu lutter avec moi ?
 
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Mer 5 Déc - 2:31

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Heureusement, Effroi sembla lui aussi prêt à discuter business une fois son verre de whisky calé. Rapide. Efficace. Jusqu'à date, Spring aimait bien la façon de procéder de leur rencontre. Pas besoin de mots inutiles ou de petites remarques niaises pour alléger l'ambiance. Rien que le nécessaire. Le reste attendrait. S'ils étaient ici, ce n'était pas pour blaguer. Ils auraient le temps de se réjouir une fois que leurs ennemis seraient tous en train de brûler vif.

Elle écouta attentivement ce que son interlocuteur avait à lui dire. Apparemment, il ne comptait pas envoyer de la chair à canon mourir sur le terrain. C'était bon à savoir. Ils n'étaient déjà pas beaucoup à vouloir se battre pour cette cause, même sur un coup de tête. En fait, ils étaient déjà si peu à savoir que les non-majs étaient...

De tels monstres.

Ce fut seulement là qu'il adressa l'éléphant dans la pièce. Sa race, extrêmement rare ; pratiquement du jamais vu, et qui ne sera jamais revu après sa mort, très certainement. Bien sûr, avec le temps, cela la dérangeait moins. Elle s'y était habituée, malgré les... désagréments que cela posait lorsqu'elle était obligée d'aller en ville.

« Il faut tout faire pour éviter ça. Mon sang est à la fois notre plus grand atout et notre plus grande faiblesse. », dit-elle nonchalamment, comme si c'était déjà une évidence pour elle.

Ça faisait depuis tellement, tellement de temps qu'elle ne rêvait que de ça... Elle n'attendait que le moment où elle pourrait frapper. Sa vengeance était proche. Plus que quelques jours, quelques semaines, quelques mois peut-être. Ce n'était rien comparé aux années qu'elle avait endurées. Ce n'était rien comparé à ce qu'elle allait ressentir, lorsque ses desseins seraient mis à bien.

« J'aimerai surtout en savoir plus sur toi. Tu comprends que j'peux pas te laisser coopérer avec moi si je t connais pas vraiment. Sait-on jamais, double-jeu, tout ça. »

Il choisit ce moment pour faire son petit spectacle. Il se passa la main dans les cheveux, exposant leur brillance et leur douceur, exposant par ailleurs son visage aux attributs fins et charmants. Sans crier gare, il rapprocha son visage du sien, lui laissant l'impossibilité totale de briser ce contact attractif, presque magnétique.

« Dis moi Spring Woods, pourquoi voudrais-tu lutter avec moi ? »

Elle l'aurait trouvé assez stupide de ne pas le faire, après tout ce qu'ils allaient faire allait être d'une grande importance et demandait beaucoup de transparence entre chaque participant. Alors, sans chigner, elle lui donna ce qu'il lui avait demandé.

« Je crois que c'est pour une raison assez similaire à celle de la plupart de ceux qui adhèrent à cette cause. Mais, soit. J'avais dix ans. J'ai quitté la maison pour aller voir le monde des non-majs. Ça devait durer une nuit. Sauf qu'on... J'ai été repérée. Ils m'ont... Capturée. », commença-t-elle. « J'ai passé longtemps dans le noir. Dans une boîte. Il était impossible de bouger ou de sortir. Je n'ai pas vu le Soleil pendant longtemps. Faim, soif, rien n'était une assez bonne excuse pour qu'ils me laissent vivre de façon convenable. En bref... Quand on m'a sortie de là... Ce n'était pas pour faire joli. », expliqua la demoiselle à voix basse. « Ils ont décidé que leur exécution serait par le feu. Je ne crois pas avoir besoin d'expliquer comment je m'en suis sortie, cette nuit-là. »

Même si elle se le répétait à chaque nuit, avant de s'endormir, même si ça faisait six ans que sa peau n'avait pas brûlé jusqu'à ne devenir que chair et sang, elle ne pouvait retenir le poison amer qui ponctuait chacun de ses mots, pourtant si simples et résumés. Elle ne voulait pas avoir à revivre cela, alors il devra se contenter de ce qu'elle pouvait lui donner sans se briser, sans qu'elle ne voie des flammes à chaque fois qu'elle fermait les paupières.

« Maintenant que c'est dit, j'aimerais beaucoup retourner la question. »
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Mer 5 Déc - 3:00

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elle commençait à raconter son histoire, c'était qu'une enfant à cette époque. certainement aujourd'hui un traumatisme, tu pouvais presque lire sur son visage le mal qu'elle avait de raconter ces choses, tu pouvais l'imaginer sans grande difficulté devoir taire ces flash qui la faisaient souffrir. alors tu n'en demandais pas plus pour l'instant, tu te contentais de ça même si la façon dont elle s'en était tirer t'intéressait. et aussi pourquoi au début disait-elle "on". elle n'était pas seule cette nuit-là, cela allait de soi. mais elle voulait taire qui étaient ses camarades. peut-être étaient-ils mort ? elle avait dû les sacrifier pour s'en sortir ? en avait-elle honte.

tu inspira, longtemps, comme pour te donner du courage. c'était à ton tour. bien sur, tu savais que si une personne se révèle, tu allais devoir le faire aussi.
tu devais trouver le courage de dire ça de façon nonchalante, comme si ça ne te touchait pas. comme si ça ne te faisait pas mal alors que la douleur de tes cicatrices qui parsemaient ton corps te mordaient encore sans cesse la peau, alors qu'il suffisait que tu poses ton regard sur tes mains pour sentir à nouveau l'infecte lame traverser ta paume, qu'il fallait que tu lèves les yeux pour y voir le masque et le corps de cette femme nauséabonde.

bah dis donc, tu t'en est bien tirée. et tu es née demi-licorne ? je veux dire, si tes parents sont une sorcière et une licorne, je trouverai ça bien sombre comme bail.

disais-tu pour casser l'ambiance, comme si tu pensais que te moquer de ses parents allaient la faire rire. d'ailleurs tu te rappela soudainement que les tiens étaient morts. tu fus presque surpris de ne pas en être temps impacter mais très vite tes pensées virèrent sur ta soeur. à ce jour, elle devait encore croupir en prison, ou peut-être s'était-elle donner la mort depuis bien longtemps. allez savoir.

tes idées ayant assez divaguer, tu commença alors ton speech. prêt à montrer que rien ne t'impactais, prêt à montrer que tu avais de l'assurance.


pour ma part je t'avoue qu'il y a pas d'histoire grandiloquante sur comment j'ai survécu aux partisans.

foutaises, tu revenais à peine d'un jour ou un mois de torture. c'était la première fois que tu sortais depuis que tu étais revenu de cet enfer, c'était la première fois que tu discutais. la première fois que tu jouissais à nouveau d'une vie presque normale.

tu serrais les poings, la douleur de ta blessure te rappela vite à la raison.

disons que ma motivation, c'est la haine. y a rien qu'à voir leur sale tête farouche. et leur discours, rien ne va. c'est simplement la peur de l'inconnu. au final, c'est ce qu'à toujours fait les moldus, ils ont toujours eu peur des inconnus. si tu t'intéresse à leur histoire, tu verra. ces idées d'extermination, c'est pas récent. que ce soit des personnes avec des couleurs de peau différentes, ou des croyances différentes.  aujourd'hui, ils s'en prennent juste à ceux qui ont des capacités différentes.

tu soupira un coup.

les moldus sont des abrutis, c'est tout. des abrutis dangereux.
 
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Mer 5 Déc - 3:26

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On ne lui demanda aucun détail supplémentaire, et heureusement ; elle n'était pas particulièrement d'humeur à devoir revivre ces instants d'enfer, ces moments où elle pensait qu'il ne lui restait que quelques secondes à vivre. Ces moments où elle pensait qu'elle n'allait plus jamais voir ni Summer, ni Winter, ni Autumn. Enfin, elle ne reverrait jamais les deux dernières, elle en était quasiment certaine.

Elle-même qui avait l'habitude d'être si stoïque et impénétrable, elle eut le sentiment qu'elle n'était pas la seule à essayer de cacher un petit stress au fond d'elle. Non pas encore une certitude, mais une impression. Effroi semblait ironiquement effrayé, du moins comparativement à avant, il semblait plutôt agité. C'était étrange. Au premier coup d’œil, il semblait être le genre de personne qui gardait facilement le contrôle. Tout à l'heure, en tout cas, il n'était pas comme ça. Peut-être, qu'au fond, il savait un peu de quoi elle voulait parler, lorsqu'elle parlait de sa haine immense envers les non-majs.

« Bah dis donc, tu t'en est bien tirée. et tu es née demi-licorne ? je veux dire, si tes parents sont une sorcière et une licorne, je trouverai ça bien sombre comme bail.  »

C'était presque... Drôle, qu'il pense cela. Si elle n'était pas aussi sérieuse en ce moment, elle aurait presque pu esquisser un léger sourire en entendant cela. Après tout, comment est-ce qu'elle pourrait être la fille d'une licorne ? C'était juste... Bizarre. Et peu éthique. Surtout peu éthique, en fait.

« Voyons, je ne pense pas que ça soit très viable, comme couple. Je ne suis pas née demi-licorne. », expliqua-t-elle. « Je pensais que c'était bien connu. Il y a une explication beaucoup plus simple à ça. », dit-elle.

Malgré tout, elle ne le quitta pas des yeux une seule seconde. Elle voulait être absolument certaine de ce qu'il allait lui dire, elle voulait lire en lui comme dans un livre ouvert pendant ce petit instant pendant lequel il allait lui parler de lui-même.

Ses explications lui semblaient étrangement... Simples. Trop simple pour prendre une telle initiative, en fait. Elle savait mieux que quiconque que leur combat était trop risqué pour qu'on veuille s'y aventurer simplement par bonté d'âme. Pour le moment, ils n'étaient que deux.

« Merci, mais j'aimerais beaucoup avoir la version complète, Effroi. », demanda-t-elle froidement. Clairement, elle était convaincue que ses motifs ne pouvaient pas être aussi simplets. Personne n'allait donner sa vie et son corps simplement par haine pour l'humanité. Cette haine devait avoir une cause.

« Je suis cependant bien d'accord que les... Moldus, comme on les appelle ici, sont de véritables ignorants. J'ai lu des choses à propos de cela, il y a un bout. Ils ne jugent pas les gens. Ils sont stupides, ils ne cherchent jamais à comprendre ce qui se trouve juste en face d'eux. Ils méritent de souffrir comme ils nous font souffrir, avec leurs idioties. Pourtant, je ne suis pas sûre que qui que ce soit prenne l'initiative d'un combat aussi dangereux simplement à cause de cela. Si ça marchait comme ça, beaucoup de nés-moldus auraient déjà fait circuler le mot par ici. On ne serait pas les seuls à vouloir se battre. », affirma la semi-licorne avec confiance. Si les gens étaient sensés comme il affirmait l'être, tout le monde lutterait déjà contre les Partisans ; pourtant, ils n'étaient qu'un duo. C'était tout bonnement impossible pour elle de croire à cela ; enfin, peut-être se trompait-elle, mais, pour le coup, Spring avait l'impression qu'elle avait raison. De toute façon, elle se devait de demander. Pas d'équipe solide si pas de transparence, après tout. N'est-ce pas ?

Les non-majs étaient stupides. Ils étaient ignorants. Ils étaient meurtriers. Ils méritaient ce qui les attendaient. Après tout, ce n'était que le Karma ; ce qu'ils avaient fait leur retomberait dessus. S'ils comptaient purifier le monde par le feu, ce serait à leur tour d'être purifié par le torrent des flammes. Leurs fêtes meurtrières se retourneront contre eux. Ça ne sera pas eux qui riront les derniers.
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Mer 5 Déc - 3:45

BREAKFAST BADASS CLUB @ spring
tu arqua un sourcil. elle ne le croyait pas. c'est vrai qu'il avait été vachement vague sur ses intentions personnelles mais c'était pas une raison pour être aussi autoritaire. tu détestais ça, surtout de la part d'une fille cheval.

tu te redressa sur ton tabouret, prêt à en découdre. tu ne souhaitais en aucun cas la laisser en position de force, et tu avais eu l’amabilité de ne pas poser plus de questions au vu de son histoire, c'était évident qu'elle devait faire pareil. mais visiblement ça n'avait pas fait tilter ses deux neurones. ne savait-elle donc que galoper ?

Bien alors on part sur de la transparence. va falloir que tu sers les dents.

tu enleva ton manteau, le posant à côté de toi et et dévoilant tes bras meurtris, tu ôtais lentement les bandages en montrant les ignoble point de suture de fortune que tu avais dû faire toi-même et les brûlures pour désinfecter les plaies beaucoup trop profondes pour se refermer seules.
et tu plaqua ta main contre le bar.

Chouette, hein ? C'est une connasse de partisan qui m'a fait ça. Pendant je sais pas combien de temps. Elle m'a gardé prisonnier, j'en sors à peine.

tu pris un gorgée de ton café sous les regards choqués du peu de personne qui trainaient dans le coin.

Je veux la voir souffrir, tellement qu'elle se tuera elle-même. Je veux qu'elle se suicide par ma faute, tu piges ? Pour le reste, c'est vraiment par bonté d'âme, je veux vraiment sauver les sorciers des partisans et leurs conneries. Mais je veux aussi vraiment voir cette garce se crever. Je veux être là quand elle se tailladera les veines. Tu vois. De la haine, comme j'ai dis.  

Et tu vis ça comme une libération, tu crachais ce venin sans pouvoir t'arrêter, comme si en le disant cela deviendrait réalité.

Maintenant je veux savoir, comment tu t'en es sorti et qui sont ces "on" dont tu parlais. Œil pour œil, dent pour dent.  
 
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Jeu 6 Déc - 0:05

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Peut-être qu'en demander plus avait été une bonne idée ; peut-être que ça avait été stupide, aussi. Mais bon, peu importe, elle ne le regrettait pas et ne le regretterait pas. Après tout, elle n'était pas stupide. Elle ne s'allierait pas avec quelqu'un dont les intentions étaient aussi sombres. Si on cherchait à connaître ses réelles motivations, elle n'allait laisser personne la berner en lui mentant. En tout cas, pas tant qu'elle le saurait ; si on lui cachait des choses, ça ne pouvait que mal aller par la suite.

Sauf que sa question avait apparemment dérangé Effroi. Il se redressa sur son tabouret, visiblement d'une humeur agressive. Sauf que Spring ne réagit pas. Même pas un sursaut, même pas une once d'inquiétude sur son visage ; la même expression neutre la dominait. Comme avant. Comme toujours, en réalité.

Elle le fixa lorsqu'il enleva son manteau. La seule chose qui sembla la faire fléchir, ce n'était pas le son de sa voix, forte et colérique, mais la vision de ces blessures ; immédiatement, elle comprit. Ses explications se perdirent, elles rentraient par une oreille et ressortaient par l'autre ; elle n'en avait pas besoin. Ces trous, béants, saignants, douloureux, mal soignés ; il avait lui aussi souffert, terriblement souffert aux mains de ces personnes atroces, inhumaines, terribles, ceux qui avaient peur de tout ce qui n'était pas comme eux, ceux qui voulaient être les derniers habitants de la Terre ; les non-majs.

Et, après l'avoir poussé à lui montrer une telle vulnérabilité, si tôt après la fin de sa douleur - non, elle n'était techniquement pas encore finie vu qu'il souffrait encore de ses blessures mal fermées, elle lui devait bien quelques réponses, jugea-t-elle.

« On inclut aussi ma sœur, mais je ne veux pas la mêler à ça de force. », commença la semi-licorne. C'était la partie la plus simple. Ça, elle n'avait pas de mal à le dire, parce que peu importe Summer était... Disons, peu facile à retrouver, tout comme elle. Pas beaucoup de personnes s'amusaient à aller faire le tour de la forêt interdite pour trouver leur petite maison. De toute façon, c'était dangereux.

« ... C'est bien connu. Le sang de licorne peut soigner n'importe quoi. Même une personne aux portes de la mort. En échange d'une malédiction. J'imagine que mes origines ne sont plus un aussi gros mystère maintenant, n'est-ce pas ? », expliqua la fille sombrement, sa voix prenant un ton plus grave. Elle n'aimait pas parler de ça. La douleur. la sensation du feu le long de ses doigts, de ses mains, de ses épaules ; cette douleur, atroce, agonisante, qui avait duré beaucoup trop longtemps. La dernière fois qu'elle avait été elle-même avant de devenir... Ça. Avant que sa vie prenne un tournant axé par la haine et le dégoût d'une race inférieure et barbare. « Le mien n'est pas exactement... Pareil. Il n'est pas aussi... Efficace que celui d'une licorne de sang pur. Sauf que le pire qui peut arriver, c'est quelques jours de malchance. Ça pourrait t'aider. », proposa-t-elle, visiblement d'assez bonne foi pour lui proposer un coup de main.

Ils deviendraient peut-être partenaires dans peu de temps. Elle ne pouvait pas le laisser dans un tel état sans rien dire. C'était le minimum pour que ça fonctionne, non ? ... Enfin, elle ne pouvait que supposer. Le travail d'équipe, ça n'avait jamais été son fort. En espérant que bientôt, ça le devienne.
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Jeu 6 Déc - 0:31

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tu toisais la maudite, attendant une réaction. quelque chose, tu voulais voir ce visage de dégoût en voyant tes bras encore blessés. au lieu de ça, elle se contentait de répondre à ses questions, comprenant bien qu'elle te le  devait ça ô combien ça pouvait lui faire mal. elle devait s'endurcir, tu ne voulais pas d'une enfant qui flancherai à la moindre effluve de sang, au moindre cœur qui s'arrête; que ce soit un allié ou un ennemi, que ce soit toi ou elle.

à ta grande surprise, elle semblait te proposer de te soigner contre quelques jours de malchance. tu étais à ça d'accepter au vu de l'état de ton corps, mais quelque chose t'en empêcher.

ô effroi,
tu ne voulais pas voir ta rage faiblir.
tu ne voulais pas oublier.

et combien cela peut te faire souffrir au quotidien, que ce soit en te voyant, ou en te sentant. tu voulais qu'une chose, la vengeance. et après ça, tu pourra en finir avec ta propre malédiction. après ça, tu pourra tout arrêter;


disparaître.


ô effroi, tu le savais.
ton seul moyen de trouver ton bonheur serait dans le sang, celui de celle qui t'a fait tout ce mal. tu voulais la voir en pâtir. tu voulais la détruire, tu voulais tout détruire.
tu en avais assez d'avoir à peser le bien et le mal, tu en avais assez de faire l'effort d'être moins effroyable. ton prénom n'était pas un hasard, tu fera de ce monde un chaos. tu détruira tout sur ton passage.

car effroi, tu es en colère.
tu veux tout recommencer.


gardes ton sang pour plus tard, accepter comme ça dès le début rendra ton sang trop accessible. t'en fais pas pour moi, je guérirai seul. y a assez de sorts pour cicatriser toute cette merde.  

tu pris la dernière gorgée de ton café refroidit, fronçant les sourcils face à l'ignoble goût amer et froid puis remit tes bandages et ton bandeau.


mais tu te sens prête à me faire confiance ?  disais-tu, avec un sourire presque honnête.

et je dois aussi te prévenir que je suis un demi-vélane. je connais pas l'utilité de le savoir mais au cas où, je pense que c'est bon à savoir.   


 
MONTY
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Sam 8 Déc - 19:28

a drink to the world's end
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Au fond d'elle, Spring fut assez surprise qu'Effroi refuse son offre de le soigner. Sa douleur devait lui paraître si horrible, si terrible, si agonisante. Tant que ça n'avait pas fini de soigner, ça devait être extrêmement douloureux, mais, apparemment, ça ne le fit pas céder. Bon, il savait. Elle n'allait pas le forcer s'il ne le voulait pas, non plus. Et puis, ce qu'il dit était vrai, même si c'était assez ridicule contre tous les avantages que cela lui procurerait ; elle ne devait pas se mettre à agir comme un sac de sang libre-service. Enfin, ce n'était pas comme si elle comptait le faire de toute façon. Peut-être que la sorcière lui avait proposé cela, ça ne voulait pas dire qu'elle réitérerait son offre à chaque fois qu'un membre de leur groupe se ferait égratigner. Là, c'était plus sérieux qu'une ou deux égratignures. Ce qu'il lui avait montré ressemblait plus à de violents coups de couteau qu'à deux ou trois petites griffures. Elle lui avait offert une façon de se soigner ; à ce point, c'était son choix. S'il le voulait, il s'amuserait avec mille et un sorts pour essayer de cicatriser ça. Bien sûr, ça finirait sûrement par fonctionner, mais ça sonnait terriblement peu pratique et long pour rien.

Alors, lui aussi n'était pas complètement humain, hein ? Terriblement ironique que ceux qui comptaient partir au front pour protéger une communauté presque complètement humaine étaient tous des hybrides. Enfin, pour le moment. Le destin était imprédictible, elle ne pouvait pas savoir qui ou quoi seraient leurs prochains alliés. Pour le moment, c'était Spring et Effroi contre le monde ; Spring et Effroi contre les pires ennemis du monde magique, les partisans, ces tueurs sans âme ni pitié qu'ils devaient éradiquer avant de finalement être en paix.

Leur mission était plus importante que tout. L'avenir de leur monde, leur propre futur, mais, par-dessous tout, leur satisfaction ; ils ne pourraient jamais fermer l’œil sans sentir leur peau craqueler, le sang palpiter dans leurs veines, sans entendre leurs propres cris et gémissements causés par une douleur insoutenable, inimaginable par ceux qui ne l'avaient jamais vécue, sans s'être débarrassés de leurs démons intérieurs.

« Oui. Je suis prête à te faire confiance. », lui dit l'habitante des bois, son regard aux couleurs des feuilles se plongeant vers ceux de la demi-vélane, visiblement plus animés que quelques instants auparavant. On pouvait voir, si on regardait bien, que ses lèvres étaient légèrement tirées vers le haut, laissant paraître un léger espoir chez elle ; de finalement pouvoir lutter et détruire ses ennemis, peu importe combien de temps cela prendrait, et de ne plus être seule à le faire. Un combat mené à plusieurs était toujours plus facile qu'un combat mené seul, disait-on. Il ne restait plus qu'à tester la théorie, désormais.
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Mer 26 Déc - 16:57

BREAKFAST BADASS CLUB @ spring

" Je suis prête à te faire confiance. "

sourire satisfait,
tu laissais ton coeur se détendre, relâchant un tantinet la pression si tu avais sa confiance, alors peut-être pouvais-tu te permettre ce qui te faisais le plus peur

donner des ordres n'était pas ton fort, au contraire tu es plutôt de ceux qui obéissent - ou désobéissent. mais jamais tu n'as eu à ordonner des choses. tu n'étais tellement pas habitué que l'idée même te donnait une boule au ventre. être chef de quelque chose ? d'un mouvement ? non, tu ne te voyais pas dans ce rôle, du tout. bien au contraire même.

certes tes charmes de vélane faciliteraient la chose et ce serait vu comme naturel aux yeux des autres que ce soit toi qui les guident, mais ton immaturité et ta rage t'en empêchaient. tu ne sentais pas avoir les épaules pour avoir un tel rôle.

néanmoins tu voulais tout contrôler, tu voulais avoir la main mise sur c mouvement que toi et la licorne allaient lancés. il te fallait quelqu'un de beau, qui inspire la confiance, quelqu'un qui pourrait te faire confiance.

c'est naturellement que ton regard se tourna vers la jeune fille. elle était plutôt belle et semblait intelligente, elle semblait avoir les épaules pour un tel rôle et elle était prête à te faire confiance.

tu la voyais bien jouer la cheffe, mais comment lui expliquer qu'elle ne serait cheffe que de nom ? que tu te gardais le droit de prendre les décisions ?

tu voulais faire en sorte qu'elle prenne elle cette décision. quitte à manipuler la conversation dans ce chemin.

dans ce cas, initions ce mouvement. te sens-tu prête à guider des âmes errantes vers le chemin de la guerre, spring woods ?  


 
MONTY
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Lun 31 Déc - 3:59

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Clairement, cet arrangement les ravissait tous deux. En même temps, comment est-ce que ça pourrait ne pas le faire ? Pour la première fois, des sorciers s'allieraient pour résister aux attaques persistantes et violentes des moldus, ces êtres qui leur étaient pourtant inférieurs en tout.

Bientôt, ils mèneraient un grand groupe au combat. Bientôt, les partisans, ces monstres, allaient tomber, avec leurs idéaux génocidaires et meurtriers. Spring en était convaincue. Effroi et elle allaient être les deux premiers piliers d'une véritable révolution dans le monde magique. Se venger et empêcher la destruction de leur sous-espèce ; c'était désormais leur mission.

« Dans ce cas, initions ce mouvement. Te sens-tu prête à guider des âmes errantes vers le chemin de la guerre, Spring Woods ? »

La dame en vert lui répondit avec détermination.

« Je l'ai toujours été. C'est à nous d'ouvrir les yeux de ceux qui sont aveugles aux menaces qui nous entourent. »

Ardente comme le feu, plus destructrice encore que celle des plus grandes figures qui ont déjà foulé ce monde, l'ambition de la maudite était grande, son objectif plus clair que de l'eau de roche. Si elle devait se sacrifier pour mener le monde à brûler sous ses pieds, elle le ferait. Si elle devait faire table rase de ce monde pour qu'il recommence sur de meilleures bases, soit ; mais cette atrocité corrompue qu'était ce monde d'aujourd'hui devait voir sa fin arriver à un moment ou à un autre.

« Maintenant que notre accord est conclu, nous devrons commencer à établir ce que nous allons faire pour notre cause. »

Malgré les flammes qui brûlaient en elle, son expression restait toujours très froide. Spring avait beau être le printemps, elle ressemblait plus à un iceberg hivernal, demandant un effort herculéen à faire fondre.

« Après tout, parler de confiance, c'est bien beau, mais rien ne changera jamais si nous ne faisons que répéter de belles paroles. Je crois que tu es d'accord avec moi, n'est-ce pas ? »

Que son nouvel allié daigne répondre à sa question ou pas, elle s'en fichait. Elle n'était pas ici rien que pour faire du blabla avec son nouveau correspondant. Ils avaient un groupe à rassembler, des idées à partager et une guerre à mener. Ça leur demanderait un travail hallucinant, mais elle était prête à tout donner pour leur future résistance. Pour Summer, elle-même, Winter et Autumn ; et aussi pour toutes les victimes et futures victimes de ces satanés moldus, elle donnerait jusqu'à la dernière goutte de son sang pour rétablir l'ordre des choses. Et elle n'en doutait pas, Effroi ferait de même pour sa propre vengeance.

On se comprend entre victimes du même problème, n'est-ce pas ?
Effroi de Wendel
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Jeu 7 Fév - 19:25

BREAKFAST BADASS CLUB @ spring

tu ne l'écoutais qu'à moitié, commandant un autre nectar d'éthanol pour célébrer le début de la fin du monde. souriant discrètement en regardant la jeune licorne te poser question après question, ou te donner des direction, tu ne savais pas.  peut-être est-ce que ça avait un sous-sens ?

tu levais ton verre et le bu, d'un traite. laissant l'alcool enivrer tes veines, laissant ton corps à jeun se détendre lentement. ton regard semblait plus doux, plus rassuré presque satisfait de ne plus être seul face à ce monde maudit.  

peut-être devrons-nous trouver un porte-parole, une personne si charismatique que personne ne remettra en question la moindre de ses idées, quelqu'un qui respire la confiance.  

rire cynique, tu n'y croyais pas toi même. tu disais tout ça à voix haute, toi qui avait mentalement créer ton propre coup d'état.

je pense aussi que l'important n'est pas d'être nombreux, mais d'en avoir l'air. on est que deux, mais faudra dire qu'on est un groupe uni face à l'oppression ça semble tout de suite plus stable, plus concret. et les gens nous rejoindront tout seul.  

énième verre commander, énième verre d'affilé.

les gens, humains comme sorcier sont cons, plus on aura l'air gentil et plus ils viendront. proclâmons leurs droits, l'égalité, le partage. 

à t'écouter, tu semblais encore pire que les partisans. à t'écouter, tout n'était qu'un machination mais au fond de toi, tu le désirais aussi. ce monde utopique où tous vivent en harmonie, où tous vive égaux en droit, sans violence.


mais avant tout, il fallait supprimer ceux qui imposaient leurs idéaux, colère et cette autre femme qui t'a torturé simplement car tu étais un sorcier.

tu devais supprimer les partisans, tu devais créer quelque chose qui les rendra soudainement moins colossaux. une illusion parfait.


tu allais lancer ton tour de magie.

nous allons devoir les combattre de front à un moment, aussi bien physiquement que politiquement. 

ton regard s'attarda sur spring woods.

cela veut aussi dire être inspirant pour les moldus, comme des super-héros prêt à défendre les plus faibles. ce sera le meilleur moyen de changer la donne.  

 
MONTY
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Dim 10 Fév - 5:39

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Ah. Elle aimait ça. Une façon claire d'arriver à leurs buts, une façon malhonnête, mais efficace de voir la rage sorcière se lever de son état de stase constant. C'était pathétique. En ce moment, leur race était faible, et si cela continuait comme ça, le monde magique deviendrait les martyrs des non-majs. Seul problème ; Spring ne comptait définitivement pas devenir martyr. Maintenant qu'elle avait souffert, qu'elle avait connu les limites de la cruauté de cette espèce maudite, elle ne pouvait pas simplement les laisser obtenir la victoire qu'ils voulaient. Même si les sorciers n'étaient pas tous les meilleures personnes qui soient, ils n'étaient pas des... Des monstres.

« J'aime l'idée. » C'était concis, précis. Comme elle l'aimait. « Jouer aux héros, jouer avec notre image plutôt que nos vrais nombres, ça sonne risqué, dit comme ça. Si seulement une craque apparaît, nous nous écroulerions comme un château de carte qui se fait souffler. »

Bien sûr, bien sûr que c'était risqué. L'idée d'Effroi pouvait paraître tellement, tellement risquée. Si une seule personne décidait de les trahir, si le mot qu'ils n'étaient que deux en réalité s'échappait et que les non-majs l'apprenaient ou si on arrivait à voir à travers leurs mots doux et qu'on découvre la folie des deux maîtres de cette révolution organisée, ils perdraient tous leurs avantages. Même s'ils arrivaient un jour tous les deux à devenir de puissants sorciers, après moult combats qu'ils mèneraient très certainement à bien, ces humains sans magie les terrasseraient certainement, rien que par leur nombre. Avant de partir au combat, ils devaient rallier des gens à eux. Des soldats, leurs propres partisans, des alliés de confiance, peut-être ? Spring ne pouvait pas deviner quel profil de gens serait prêts à les suivre dans la mort pour rétablir la justice de ce monde.

« Cependant, je crois que prendre des risques, c'est notre seule façon d'y arriver. Si on se montre plus forts qu'on ne l'est réellement, ils auront peur. C'est seulement ça, cette peur, qu'on peut exploiter pour le moment. Les mensonges et les mots, voilà les seules bases que nous avons pour notre vengeance. »

Allez, il ne fallait pas se mentir, à ce point. La vélane et la licorne avaient le même but, au fond ; terrasser leurs adversaires vaillamment pour qu'ils se sentent aussi morts qu'ils s'étaient sentis lors de leur torture terrible. Aspirations de deux enfants encore immatures, au fond, peut-être ; sûrement, en fait. Ni Spring, ni Effroi n'avaient réellement l'expérience de vie qu'il aurait fallu pour créer la résistance idéale, menée par une réelle envie d'équité dans ce monde. Non, s'ils avaient tout deux un défaut en commun, c'était leur égoïsme.

Elle prit une nouvelle gorgée de sa boisson, qui ne se vidait clairement pas à un débit rapide, surtout si on comparait à la façon dont son nouvel allié calait son jus de l'ivresse.

« Il y a quelque chose qui me chiffonne dans ce que tu as dit. », annonça-t-elle, toujours aussi sèche qu'avant. « Tu parles d'une figure publique, d'un porte-parole. Il ne faut pas oublier qu'on est seulement deux qui savent pour ce qu'on va faire. Qui as-tu en tête pour ce rôle, Effroi ? » Si l'intensité de son regard n'était pas suffisante pour le faire avouer ses pensées, elle s'approcha légèrement de lui, s'avançant au bout de son banc pour réduire leur proximité, sans peur ni gêne aucune. Les réponses, c'était ça qui l'intéressait. Tout le reste, en ce moment, c'était simplement des détails qu'elle pourrait se permettre d'oublier.
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